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Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs

Par Nicolas Anspach Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 26 septembre 2008                      Lien  
{{Raymond Macherot}}, le créateur de {Sibylline} et de {Chlorophylle} est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette figure discrète était néanmoins l’un des derniers géants de la bande dessinée belge de l’âge d’or. Ses bandes dessinées animalières étaient empreintes de poésie, de tendresse et d'humanité.
Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
Chlorophyle (1953) paraît dans le Journal Tintin
Ed. du Lombard


Raymond Macherot était né le 30 mars 1924 à Verviers. Il avait fait ses premières armes en signant des dessins satiriques dans le journal hebdomadaire bruxellois Pan sous le pseudo de Zara à la fin des années ’40. Il rejoint les éditions du Lombard où il signera rapidement des histoires courtes dans le journal Tintin. Il se lance d’abord dans une série réaliste, Le Chevalier Blanc, mais se sentant peu à l’aise dans ce registre, il cède a destinée de ce personnage à Liliane & Fred Funcken.

Il crée en 1954 sa première œuvre majeure, la série animalière Chlorophylle pour le Journal Tintin. Dans Chlorophylle et les Rats Noirs, le premier tome, Raymond Macherot met en scène un jeune lérot courageux et rusé, Chlorophylle, qui tente de sauvegarder Le Val-Tranquille, son habitation, de l’invasion des rats noirs commandés par Anthracite, leur chef. Macherot n’hésita ensuite pas à confronter ses personnages au monde des humains, avant de revenir à une bande dessinée plus « campagnarde ».

Clifton dans Tintin (1959)
Ed. du Lombard

Le dessin de Macherot était immédiatement reconnaissable, un trait au pinceau au geste ample et précis qui n’avait pas son pareil pour dessiner un bosquet de noisetiers ou un plan d’eau dormante.

Peu de temps après ces brillants débuts, il lance les aventures du Père La Houle, un navigateur solitaire confronté à des aventures burlesques. Il crée ensuite le personnage de Clifton en 1959, un détective aussi flegmatique que britannique. Ses récits, repris en 2003 en intégrale chez Niffle, mêlent astucieusement humour, action et courses-poursuites.

Raymond Macherot laisse la destinée de Chlorophylle à d’autres auteurs et rejoint le journal concurrent, Spirou pour y signer une autre histoire animalière, « Chaminou et le Khrompire » dont un album paraît en 1965. Cette histoire, narrant une enquête d’un agent de la police secrète du roi, est considérée par de nombreux amateurs du travail de Raymond Macherot comme étant son chef-d’œuvre, même s’il est plus difficile d’accès. L’auteur fait part de sa vision acerbe du monde urbain et moderne en s’en prenant notamment à la publicité. L’éditeur belgo-monégasque Marsu-Productions confia le soin dans les années 80 au Yann et Bodart, puis à Olivier Saive, d’animer une suite à cette série.

Macherot par François Walthéry
(C) F. Walthéry

Cette période fut féconde pour Raymond Macherot. Cette même année, il met en place Sibylline, sa série « campagnarde » la plus connue. Cette petite souris intrépide et têtue vit dans le Bosquet Joyeux, un endroit peuplé d’animaux à la personnalité bien trempée. Parmi eux, Taboum (son fiancé), Flouzemaker (un drôle d’oiseau possédant le sens des affaires) et le hérisson-brigadier Verboten. Macherot reprend dans Sibylline quelques uns des thèmes de Chlorophylle. Il se sert de ses personnages et de leurs luttes contre les rats pour nous livrer une modeste mais assez fine fable morale. Il alimente cette série jusqu’au milieu des années ’80. Onze albums paraîtront aux éditions Dupuis.

Pantoufle (dans "Spirou") avec René Goscinny (1966)
Ed. Dupuis

En 1966, il donne son indépendance à un chat, Pantoufle, apparu dans un épisode de Chlorophylle. Un premier récit est écrit par René Goscinny qui en laissera rapidement la destinée narrative à son créateur graphique. Un autre chat occupe Raymond Macherot quelques temps après : Avec le jeune Raoul Cauvin, il anime Mirliton dans le journal de Spirou entre 1970 et 1975. Ils nous racontent la vie quotidienne – pas si reposante que ça – du facétieux félin.

Il s’associe également brièvement avec Berck pour qui il scénariste les aventures de Mulligan, un patron de remorqueur. Il s’entend surtout avec André Franquin et Yvan Delporte pour écrire les histoire d’Isabelle mise en images par le talentueux Will.

Génération Macherot

Raymond Macherot avait progressivement arrêté la bande dessinée, au milieu des années ’80, pour se consacrer à la peinture. Il aura fallu attendre cette décennie pour qu’il sorte de l’oubli avec la publication d’une très belle intégrale de Clifton, parue chez Frédéric Niffle, et le travail de fond de remise au goût du jour entrepris par les éditions Flouzemaker. André Taymans, sous l’œil attentif de Raymond Macherot, a signé deux nouvelles aventures de Sibylline ("le serment des lucioles" et "la lande aux sortilèges). Raoul Cauvin et Erwin Drèze reprenaient Mirliton. Par la même occasion une intégrale du Père La Houle était rééditée sous ce label. De même qu’une très belle intégrale en trois volumes d’Isabelle et une compilation millésimée reprenant quelques Chlorophylle parurent au Lombard.

Sybilline (1965) dans Spirou
Ed. Dupuis

De nombreux auteurs contemporains portent Raymond Macherot au Panthéon des plus grands créateurs belges. Didier Comès ou François Schuiten en parlent avec ferveur, s’ils n’ont pas une de ses planches originales au mur de leur atelier. «  Pour moi, Macherot, c’est la nature, témoigne François Avril. C’était un amoureux de la nature, attaché à ses racines. Il dessinait la campagne qui l’environnait, qui était là, sous ses yeux, toujours en instillant dans ses histoires quelque chose de très ambitieux dans la représentation des rapports entre les personnages. Il a eu son heure de gloire mais peut-être n’a-t-il pas eu le public qu’il méritait. J’ai pour lui une véritable vénération. Je l’ai lu et relu, et je ne m’en lasse absolument jamais. L’image qu’on a de lui est fausse. À cause de son dessin rond comme de celui de Disney, et parce qu’il mettait en scène des animaux, on a pu croire que c’était quelque chose d’enfantin, voire d’infantile alors que le propos est très adulte. Ses « méchants » en particulier sont très adultes : Anthracite, les Croquillards et tout ça. J’en discutais récemment avec Jean-Claude Denis quand il dessinait "La fuite en avant" : le problème lorsque l’on dessine des animaux, c’est que l’on est immédiatement associé à une littérature pour enfants. Macherot a souffert de ce décalage. Il avait des ambitions, peut-être trop par rapport au contexte éditorial qui était le sien à son époque. »

Écologiste avant l’heure, il fait l’unanimité : « Pour moi, Macherot, c’est Sybilline, nous dit Émile Bravo. Cela a éduqué mon sens de l’écologie lorsque j’étais gamin. C’est une des rares BD animalières que j’aimais bien. J’avais du mal à comprendre pourquoi les animaux parlaient, sauf chez lui.  »

Pour André Juillard qui a une planche originale de Macherot en face de lui dans son bureau, son trait était immédiatement reconnaissable : « Même quand il dessinait Clifton, il était assez unique. Macherot, c’est pour moi le Journal de Tintin et l’épisode dans lequel je l’ai découvert : Pas de Salami pour Célimène, où il faisait vivre ses animaux dans des éléments humains comme la petite voiture Dinky Toys -je possédais la même- ou encore les boites de conserve. Graphiquement, c’est un dessin très simple, plaisant et expressif, une sorte de ligne claire au pinceau, sans hachure, un monde d’animaux qui devient assez rapidement urbain, anthropomorphe. Contrairement à Spirou, où il n’y avait pas ce soin de la couleur, où on avait l’impression que c’était le même coloriste qui les faisait toutes, une sorte de chromie qui, à cette époque tirait vers le rouge-brun, chez Tintin, avec Macherot, la couleur était éclatante, lumineuse, harmonieuse, maîtrisée. C’était un artiste complet.  ».

Isabelle par Macherot, Franquin, Delporte et Will (1969)
Intégrale aux éditions du Lombard

Il faisait partie de ce que l’on pourrait appeler « l’école de Verviers » où figuraient des individualités comme Maurice Maréchal (Prudence Petitpas), Noël Bissot("Le Baron" et "Juju" dans les mini-récits) ou encore René Hausman. Si les premiers deux premiers perpétuaient comme lui un trait simple, lisible et expressif, le second entretient également un goût pour les univers animaliers et une description précise –on peut dire érudite- de la faune et de la flore des Ardennes, des Fagnes et de la Gaume.

L’auteur avait récemment perdu son épouse Josette Macherot, en octobre 2007. Il la rejoint, comme il le souhaitait, ce 26 septembre, laissant à ses lecteurs une œuvre profondément humaine et touchante.

(par Nicolas Anspach)

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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En médaillon : Caricature de Raymond Macherot par André Franquin. (C) Franquin

 
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23 Messages :
  • Est ce que un 4 ème tome de sbylline sera publié par flouzemaker en cette fin d’année ?

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    • Répondu par Nicolas Anspach le 26 septembre 2008 à  19:53 :

      D’après nos informations, oui.

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    • Répondu par Fan de Sibylline le 26 septembre 2008 à  20:36 :

      D’après mon libraire, le tome 4 "La prophétie de Godetia" est prévu pour la mi-novembre. C’est André Taymans dont j’apprécie énormément la reprise de Sibylline qui signe, comme à son habitude, le scénario et le dessin. Le thème de cette aventure serait le changement climatique. Bef, toujours dans la veine de ce grand Monsieur de la BD dont la disparition me peine beaucoup. C’est une part de ma jeunesse qui disparaît...

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      • Répondu par joel le 27 septembre 2008 à  14:26 :

        entre les nouveautés et une future intégrales on ne l’oubliera pas de ci-tot ici sur terre ! Si la haut qq chose existe, il doit être très heureux d’avoir rejoint sa femme et ses amis (franquin, will, roba , peyo...)

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        • Répondu par Michel Dartay le 29 septembre 2008 à  20:44 :

          Effectivement, avec Delporte, Franquin et Will, toute l’équipe créatrice d’Isabelle se retrouve tristement réunie.

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    26 septembre 2008 21:04, par francois d

    Quelques corrections svp :
    "Il crée en 1956 sa première œuvre majeure, la série animalière Chlorophylle pour le Journal Tintin."
    La série Chlorophylle sera publiée dans le journal Tintin à partir du n°15 du 14 avril 1954.

    "En 1966, il donne son indépendance à un chat, Pantoufle, apparu dans un épisode de Sibylline. Un premier récit est écrit par René Goscinny qui en laissera rapidement la destinée narrative à son créateur graphique."
    Pantoufle est un chat qui fera sa première apparition dans la série Chlorophylle, épisode Pas de Salami pour Célimène, publié dans le journal Tintin en 1955.

    Sinon que dire de plus sur la disparition de ce grand auteur, si ce n’est qu’il m’a appris à regarder un jardin, la campagne, la nature sous un autre oeil. A chaque fois que je vois une corneille (ou un freux, ou un choucas....), je ne puis m’empêcher de penser aux bds de Macherot. Salut l’Artiste !

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 27 septembre 2008 à  08:08 :

      Merci, François, pour ces précisions. Nous avons corrigé.

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    • Répondu par François Pincemi le 29 septembre 2008 à  20:42 :

      et dont les aventures restent encore à ce jour à ma connaissance inédites en album. Un comble alors que son scénariste fut l’un des plus célèbres !!

      Donc messieurs les éditeurs, grands, petits, tout public ou pointus, malins ou sans inspiration, plutôt que de publier à petit tirage le énième clone (et non clown, quoique...) de telle vedette indé à la mode, qu’attendez vous pour vous mettre à l’ouvrage ? Il est dommage d’avoir attendu cette triste nouvelle pour lui rendre cet hommage...

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    27 septembre 2008 11:15, par Christophe

    Et malheureusement Angoulême n’aura jamais pris le temps de reconnaître l’importance de ce grand auteur franco-belge.

    Même si, pour une raison qui m’échappe, l’académie des Grands Prix n’a jamais pris la peine de le reconnaître, une expo digne de ce nom de son vivant aurait été plus que justifiée.
    Pourquoi faut-il attendre qu’un auteur populaire meurt pour le louer ?

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    • Répondu par François Pincemi le 29 septembre 2008 à  14:02 :

      Parce que les éditeurs ont tendance à pousser leurs nouveautés du mois ou de la semaine, plutôt que le fond de catalogue. Ces grands auteurs classiques qui ont permis à la BD actuelle d’émerger, grâce à des dizaines d’années de travail dans l’ombre, sont généralement modestes et peu médiatiques, le contraire des jeunes auteurs indés spécialisés dans la conception de planches dessinés au feutre en une demie-journée, avec un style graphique des plus épurés, et une conception narrative des moins inspirées (tendance du journal intime, du blog, de la bio ou des carnets de voyages). Le problème, c’est que tous ces jeunes suiveurs n’ont pas le talent de ceux qui ont lancé cette tendance (Dupuy & Berberian, Tronchet, Néaud, Larcenet, Menu, Sfar et Trondheim, David B., Satrapi et j’en oublie)qui font désormais figure de chefs de files et de classiques.

      Et comme la plupart des journalistes BD de la grande presse ont une culture récente du genre, leur bibliothèque se constitue principalement des services de presse des éditeurs.

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      • Répondu par Fred Boot le 30 septembre 2008 à  01:23 :

        Ce qui m’épate, c’est de voir un commentaire qui fustige les dessinateurs-bloggeurs à la suite de cet article sur Raymond Macherot. Cela devient vraiment une fixation.

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      • Répondu par Jean-no le 6 octobre 2008 à  19:25 :

        @François Pincemi : je ne pense pas que ce soit à cause de l’Association ou de Pénélope Bagieu si le Lombard a publié Chlorophylle contre les rats noirs dans une édition à vomir. Macherot a été très mal traité tout au long de sa carrière, ses éditeurs n’ont rien compris à son travail, les responsabilités sont là.

        Voir en ligne : Sur l’édition de Chlorophylle contre les rats noir chez Lombard

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    • Répondu par Jean-no le 29 septembre 2008 à  19:15 :

      Il y a eu une expo Macherot à Angoulême en 1999 ou en 2000 je ne sais plus.

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      • Répondu par francois d le 1er octobre 2008 à  21:02 :

        effectivement, il y a eu une expo au CNBDI en 1999 : Raymond Macherot, un dessinateur aux champs.

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    29 septembre 2008 19:18, par Jean-no

    Précision : sauf erreur, Macherot était plutôt plume que pinceau. Je crois me rappeler d’une interview où il expliquait comme il était malheureux de la disparition de la marque de plume (anglaise je crois) qu’il utilisait.

    Voir en ligne : Le dernier réaliste

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    • Répondu le 29 septembre 2008 à  22:52 :

      Salut jean-no,

      J’ai beau regarder ma planche je suis a priori d’accord avec toi. Bizarre que Juillard pense qu’il travaillait au pinceau .

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    30 septembre 2008 08:08, par cgab89

    merci monsieur Macherot pour toutes ces années de rêves.
    L 9ème art vient de perdre un trés grand monsieur.

    christophe

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    30 septembre 2008 17:23, par jean marc

    Un grand monsieur ce Macherot ! Modeste, talentueux et jamais primé ! Sauvé à une époque de la misère par ses amis Franquin et Delporte ! Quand je pense qu’il fut accusé de cannibalisme parce qu’il avait fait bouffer un canard par des méchantes fouines carnivores dans un Chlorophylle que le Lombard n’a jamais voulu éditer en son temps ! Il a d’ailleurs fallu attendre 1978 et Jacques Glénat pour pouvoir déguster sans modération cet épisode... J’espère qu’Henri Fillipini y consacrera une rubrique "je me souviens" à *Raymond Macherot, grand précurseur de l’écologie...

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    30 septembre 2008 19:05, par Richard

    J’ai découvert Chlorophylle alors que j’étais tout petit, il y a près de cinquante ans !

    Macherot était l’un des tout grands pour moi, et son décès me touche beaucoup, même si c’est une nouvelle qui devait venir un jour, étant donné son âge.

    Le pseudo que j’utilise le plus fréquemment, quand j’écris sur internet, est "Minimum". C’est vous dire...

    Adieu, monsieur Macherot. Et merci pour tout !

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    • Répondu par Bruno le 14 novembre 2008 à  21:17 :

      bjr à vous tous , amis de Chlorophylle....moi aussi j’ai été touché , lorsqu’on m’a remis , il y a très longtemps, une pile de Tintin de 1955,6,7,8.......moi aussi , plus jamais , je n’ai observé la campagne de la même façon !!!!
      conseillez moi , comment se procurer les albums , pourquoi la dernières ré éditions du Lombard ne sont pas aimées ?
      bruno , 67500 Haguenau ,50 ans

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    1er octobre 2008 10:02, par Alexandre Bigey

    Bonjour,

    Pour moi Macherot est avant tout l’auteur de "Chaminou et le Khrompire", un véritable petit chef d’oeuvre aujoud’hui oublié. C’est avec nostalgie que j’y repense.

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  • Raymond Macherot prend définitivement la clé des champs
    14 novembre 2008 11:42, par Thierry

    Bonjour,

    j’ai appris il y a quelques jours, à la lecture du dossier de Spirou, le décès de RM.

    Cela a été une grande peine pour moi car ce grand dessinateur et poète a bercé mon enfance et continue à m’enchanter. J’avais fait un petit article dans un magazine d’entreprise et le lui avait adressé. A ma grande surprise, il m’avait envoyé un dessin dédicacé... que j’ai encadré. J’ai toujours porté la bonne parole autour de moi et, à ce titre, mon magazine de rock progressif lui rend un petit hommage.

    Thierry Sportouche

    Acid Dragon

    20 rue ferrandiere

    69002 Lyon (France)

    Voir en ligne : http://acidrago.club.fr/ad2.htm

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  • A (re)découvrir à la Maison de la Bande Dessinée...

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