Cette semaine paraît un beau numéro du fameux magazine américain The New Yorker. Pour sa couverture, l’hebdomadaire a en effet choisi d’offrir la couverture à un collaborateur régulier : Joost Swarte. Ses contributions, aussi productives que qualitatives, ont d’ailleurs fait l’objet d’un album l’année passée, Joost Swarte New York Book aux éditions Dargaud.
En cette période estivale, nombreux sont ceux à se laisser tenter par l’expérience du voyage, certaines fois organisé, d’autres totalement improvisé, partant à l’aventure au gré des vents. Et comme le rappelle très justement l’auteur (entre autres) de L’Art moderne, « Travelling can ruin dream destinations ».
Le tourisme est un secteur d’activité économique sur lequel de nombreux pays et régions du monde se reposent pour survivre. Il constitue dans certains cas le principal revenu de ladite région. Or, du fait de l’élévation de nos niveaux de vies, le voyage n’est plus l’apanage d’une élite. La démocratisation - massification ? - de l’activité touristique est dévastatrice à bien des égards.
La couverture du fer de lance de la « ligne claire » dresse un constat peu joyeux de l’industrie touristique. Pour l’occasion, le périodique américain publie un making of de la couverture du dessinateur néerlandais, ainsi qu’une interview que nous pouvons retrouver sur le site du New Yorker.
TF
Photo en médaillon : D. Pasamonik (L’Agence BD)
Voir en ligne : Interview de Joost Swarte par la journaliste américaine Françoise Mouly
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