Les deux regards ne se croisent pas, mais interpellent le lecteur. Le soldat ferme un œil pour mieux viser et tirer sur sa victime. Il est froid, déterminé, presque cruel. L’enfant est innocent, sidéré. Il observe à travers le feuillage le crime que le premier est en train de commettre : assassiner des hommes, des femmes et des nourrissons simplement parce qu’ils sont juifs. La couverture du livre de Pierre-Roland Saint-Dizier et de Christophe Girard intrigue. Elle est la parfaite représentation de (...)