Perdre un frère, plus jeune que soi, est une expérience terrible que l’on ne souhaite à personne. C’est ce qui arrive à Jean-Louis Tripp alors qu’il a 18 ans. Et de la plus stupide façon, de celles qui laissent une culpabilité béante dont on ne guérit jamais. Le dessinateur de « Magasin Général » continue, dans la suite de son diptyque « Extases » (chez Casterman), à nous livrer une œuvre forte qui touche à l’universel.
Nous sommes en août 1976, dans le Finistère. Il fait chaud, caniculaire même. La famille (...)