Depuis 2011, des dessinateurs de Taïwan sont présents lors d’Angoulême. Pour cause d’actualité brûlante, les Occidentaux situent désormais beaucoup mieux cette île d’Extrême-Orient, séparée de la Chine continentale par un mince détroit. Quoi qu’il en soit, cette année est venu Jian-xin Zhou, celui d’une grande fresque traduite en français par Kana, axée autour du parcours de vie de Kunlin Tsai. Né en 1930, cet ex-prisonnier politique, interné jeune dix ans dans des conditions kafkaïennes, devint éditeur d’un (...)