L’amour, la mort. Toute l’existence est balancée entre ce sentiment proprement animal et cet état où tout être redevient minéral. Thorgal, en vieillard fourbu, fait un pacte faustien avec le maléfique dieu-serpent Nidhogg qui n’en est pas à une fourberie près. Cela donne « Adieu Aaricia » de Robin Recht, une relecture très réussie de la série culte de Jean-Van Hamme et Grzegorz Rosinski. Un album qui consacre pleinement un auteur, Robin Recht, dont le talent jusqu’ici un peu dispersé, se révèle dans toute (...)