C’est un cauchemar qui surgit du passé, en 1972. Simone Lagrange, 42 ans reconnaît sur un écran de télévision, dans le visage d’un vieil homme aux traits fatigués qui a tout l’air d’un papy plaintif que l’on aurait tiré brutalement par erreur d’une retraite paisible, le tortionnaire qui l’a tourmentée près de trente ans plus tôt dans la prison de Lyon. À l’époque, Simone s’appelait Simy, Kadosche de son nom, elle était une enfant, arrêtée avec ses parents. Cet homme, c’est Klaus Barbie, le chef de la section V (...)