C’est un énorme pataquès qui a entaché la remise des Prix Découvertes du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême ce soir : de nombreuses personnes habituellement invitées à la cérémonie des prix, notamment la presse nationale et internationale spécialisée dans la bande dessinée, sont restées à battre le pavé, bloquées par les CRS. Il est temps qu’il dégage, Macron !
La scène était surréaliste : le délégué général du FIBD, Frank Bondoux se retrouve bloqué par des CRS qui l‘empêchent d’accéder au théâtre d’Angoulême où la remise des Prix a lieu dans un quart d’heure. Derrière les pandores, un fonctionnaire de l’Élysée consulte la liste : il n’est pas dessus ! Un coup de fil plus tard, le malentendu est levé, mais de nombreux invités de marque n’ont pu entrer car la liste des invités était directement gérée par l’Élysée.
Cette privatisation politique de l’événement a fait grincer bien des dents et pas seulement celles des mélenchonistes. En fait de découvertes, les festivaliers ont eu droit à un déploiement de forces tout à fait disproportionné : il y avait autant de CRS que de manifestants. Quant au président, venu avec le ministre Frank Riester visiter le Musée de la Bande Dessinée, il est arrivé avec trois-quarts d’heure de retard. On sera content qu’il s’en aille !
DP
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