Une association plutôt originale que ces cambrioleurs, mais toujours soucieux de l’élégance, du style, et avec un objectif : rentrer au pays. Dans le premier tome, ils se faufilaient entre les mafias européennes en tirant leur épingle du jeu. Pour cette fin de cycle, c’est l’argent détourné des pays d’Afrique qui offre la toile de fond.
Autant le radicalisme formel de Raynal pouvait séduire dans le premier opus, autant ici il envahit l’album. L’action se perd dans des poses décalées de tous les personnages. Les formes (de la ville, des protagonistes) pâtissent des aplats systématiques.
Certes, Cambrioleurs possède un ton réellement nouveau, hardi, surprenant, et offre des cadrages et des paysages nocturnes intéressants. Mais tant de maniérisme dans les dialogues et les confrontations ôte au récit une grande part de sa substance.
DT
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Lire la chronique du tome 1 : Les oiseaux de proie
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