Le climat à Angoulême cette année avait des airs de printemps : le temps y était plutôt doux, de fortes averses ponctuant des séquences où le soleil perçait de ses feux. On y a même vu des arcs-en-ciel !
Le public était au rendez-vous ce week-end et certaines bulles aux heures de pointe obligeaient les gens à patienter, ralentis par les contrôles de sécurité à l’entrée (les sacs étaient vérifiés un par un) qui faisaient dire aux citoyens israéliens présents : "-Tiens, c’est comme à Tel Aviv !"
Dans certains stands (Delcourt, Dargaud...), il fallait apposer un sticker sur les albums entrant pour ne pas être accusé de les avoir fauché en sortant...
La principale attraction du festival pour le grand public, c’est la dédicace. Les gens viennent de loin pour avoir un dessin de leur auteur favori. Mais quand ce sont des grands noms, comme Loisel ou Guarnido, les files sont interminables. Il reste alors la possibilité de se rabattre sur les noms moins connus, sur les petits labels, au gré du hasard, c’est le plaisir de la découverte...
Et qui sait si la dédicace que l’on a obtenue d’un auteur jusque là méconnu ne deviendra pas celle d’un prix du palmarès ? Cela a été le cas pour ceux qui ont croisé le lunaire Herr Seele sur le stand Fremok, devenu Prix du Patrimoine 2014. Avec lui, une simple conversation devient une œuvre d’art. Plaisir garanti !
DP
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