Drakko essaie désespérément d’échapper à l’impératrice Hascarah et à ses meutes de dragons destructeurs. Où qu’il aille, le même sort attend les damnés qui l’ont accueilli. Pour espérer disparaître, il se réfugie sur la Terre d’Acier. Mais les sages de cette planète pensent pouvoir venger l’affront qui leur fut fait autrefois et vaincre les forces de la Terre de Feu. Les dragons d’acier ne seront pas à la hauteur et le dernier survivant de la horde devra fuir vers la nébuleuse bleutée habitée par les serpents gardiens de la paix.
Croisant les chemins du« space opera » et de la « fantasy », Valérie Mangin (Le Fléau des Dieux, Alix Senator...) conduit un scénario classique qui navigue entre histoire de vengeance et récit d’apprentissage. Mais trop conventionnel dans sa forme, et pas franchement élevé par un trait des plus ordinaire, l’histoire de ce chevalier futuriste et de son dragon ne fait pas mouche. Les enchaînements scénaristiques sont un peu trop rapides et éludent la relation entre le cavalier et sa monture ; lien qui aurait pu structurer une approche plus novatrice d’un univers complexe mais simplement survolé.
Dommage de constater ce manque de densité car Valérie Mangin a des idées à revendre dans la construction de ce genre d’univers.
VG
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