En mai 2003, Erik Herenguel nous parlait
de son projet de western fantastique, Lune d’Argent sur Providence : « C’est une histoire sur les croyances, la peur des hommes, le racisme et les illusions. J’ai choisi une période et un lieu intéressants à traiter : cette région est très proche de la campagne anglaise, et donc à mille lieux des ambiances western déjà traitées en BD ! Et puis, le siècle arrive à sa fin, les grandes découvertes du territoire Nord-américain sont presque un lointain souvenir et l’ère industrielle s’annonce timidement. Le contexte du récit sera donc à mi-chemin entre l’historique et le fantastique... ».
Annoncé pour 2004, le premier album de ce diptyque sortira finalement à la fin de l’année sous le label "Equinoxe" des Editions Vents d’Ouest. Herenguel y adopte une technique pour le moins particulière. Il réalise ses planches d’une manière traditionnelle, en encrant ses crayonnés, mais omet de dessiner certains éléments fantastiques. Il les ajoute ensuite grâce à Photoshop en même temps que la réalisation des couleurs… Le premier album devrait faire une soixantaine de pages et Erik Herenguel dit fièrement n’avoir plus qu’une seule page à dessiner !
NA.
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
