Étrange coïncidence à la Maison Zola – Musée Dreyfus (Médan)

DOIGT ACCUSATEUR. L’auteur de bande dessinée Jean Dytar, multi-primé pour "Florida" et "La Vision de Bacchus" (Delcourt), parle sur son mur Facebook d’une drôle de coïncidence artistique : invité par l’historien Philippe Oriol à exposer sa BD "#J’accuse" (Delcourt) au musée Dreyfus rattaché à la Maison Zola (Yvelines), il a découvert que Bob Wilson, metteur en scène américain, a eu la même vision que lui !

Le 1er septembre est sorti #J’accuse, un album dans lequel Jean Dytar imagine l’Affaire Dreyfus si elle se déroulait aujourd’hui, et était relayée par des moyens de communications modernes.

Alors qu’il fait relire son ouvrage à l’historien spécialiste du sujet Philippe Oriol, voici ce qu’il se passe : « Il m’invite alors à le rejoindre dans la propriété de Zola où il préparait la scénographie d’un nouveau musée Dreyfus. Improbable. Je me retrouvais dans la maison de Zola en compagnie de son arrière-petite fille, Martine Leblond-Zola, qui me faisait la visite... [...] Et plus improbable : deux jours plus tard, Philippe me rappelle pour me proposer cette exposition, dans la maison de l’écrivain ! L’inauguration de ce double-lieu était prévue un mois après la sortie prévue de mon livre. Autant dire que les planètes étaient bien alignées… »

Et d’ajouter : « Mais l’ultime coïncidence, c’est tout de même cette carte blanche donnée par Philippe Oriol et le scénographe du musée, Christophe Martin, à un artiste contemporain pour investir le dernier mur de la dernière pièce du musée Dreyfus. Le premier à s’y coller a été Bob Wilson, grand metteur en scène américain.
Et voilà que, chacun de notre côté, par des voies différentes et sans aucune concertation, nous avons pensé une image aussi proche, qui n’était pas auparavant spécialement iconique de l’affaire Dreyfus. Nos gestes ne disent pas tout à fait la même chose, mais ils se répondent, d’un bâtiment à l’autre. Ou, pour le dire mieux : ils se font signe… ».

AD