Du temps de feu la revue Selen, Mazzotti comptait parmi les piliers (si je puis dire...) de la maison. Ce volumineux recueil d’histoires courtes, de plus de 90 pages, rassemble des fantasmes plutôt communs, dessinés sans grand génie. A ce titre, la couverture, si elle a le mérite de donner le ton très hard de l’album, est plutôt flatteuse pour le graphisme de Mazzotti.
Ces fantasmes, qui convoquent le sexe au boulot, en famille, en vacances, dans le train... ont le mérite de tenter des dialogues décalés parfois subtils. L’humour pointe son nez de temps en temps. Mais les scènes tout droit sorties de pornos des années 1980 s’enchainent de façon presque mécanique, et il s’avère un peu difficile d’accorder à Fantasmes autre chose que des qualités uniquement fonctionnelles...
Pour lecteurs avertis
GB
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