Après Charleroi et Bruxelles, apprenons-nous en lisant Le Soir de Bruxelles du mardi 30 mai, c’est au tour de Liège, la troisième cité francophone belge de tenter de créer un rendez-vous régulier autour de la BD.
La région liégeoise (au sens le plus large) a été un des centres de la création de la BD en Belgique : Jean-Michel Charlier, Greg, Hubinon, Piroton, Walthéry, Macherot, Remacle, Mittéï, Batem, Denis Lapière, Didjé, Colman, Saive, Borrini,… sont issus de cette partie de la Belgique. Par le passé, le député Jean-Maurice Dehousse a fait rayonner la BD à l’époque où il était ministre de la culture.
L’échevine du commerce de la ville Maggy Yerna a décidé à son tour de créer un événement qui, comme le dit Le Soir, se décline en lignes claires et en phylactères.
12 expositions gratuites seront montrées. À l’hôtel de ville (« Les stars de la BD liégeoise »), à l’hôtel Mercure (« la BD s’affiche »), la galerie Opéra (une exposition sur Tintin), au musée d’Ansembourg (planches originales prêtées par le cabinet des Estampes), etc. Une série de décorations ornera le centre-ville : 25 cubes de 2 mètres de côté et 238 drapeaux sur lesquels sont imprimés des cases de BD, 10 silhouettes extraites des aventures de Largo Winch...
Des dédicaces, comme de juste, viendront ponctuer ces manifestations : Borrini, David Caryn, François Walthéry, Stéphane Colman, Vink, Didgé...
Un village Schtroumpf se tiendra Place Saint-Etienne où les enfants pourront s’égayer dans un espace à leur mesure. Un écran géant projettera en permanence des dessins animés. L’entrée est gratuite.
D’autres manifestations dont un concert gratuit des « The boy’s band dessiné », un groupe de dessinateurs-musiciens composé de Janry (dessinateur du Petit Spirou), Batem (dessinateur du Marsupilami), Giancarlo Carboni (Cerise), Vincent Capizzi, Fabrizio Borrini, Yvan Delporte et Hamo prendre place le 3 juin de 17 à 19 h place de la République française.
Cosplay de sosies de Natacha (!), Foire aux vieilles BD, etc sont également au menu. On ne s’ennuiera pas à Liège, ce week-end là.
DP
Voir en ligne : LE SITE DU FESTIVAL
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Le festival de Liège est sans doute ce que j’ai vu de pire dans le genre. Il s’agissait d’une ignominie sans nom, du bricolage indigne d’une fancy fair d’école. Habitant Liège, j’ai du pendant plusieurs semaines subir la vision d’horribles cubes en cartons décorés le plus souvent de dessins d’un réalisme plat avec régulièrement les inévitables greluches à gros seins. Une partie de mes activités professionnelles consiste à faire découvrir la richesse de la bande dessinée à mes étudiants liégeois. Or, si mes cours sont un timide pas en avant, ce festival constitue trois enjambée en arrière. La bande dessinée se voit réduite à ses artefacts les plus caricaturaux ce qui donne une vision complètement biaisée de ce qu’est la bande dessinée.
Maggy Yerna s’est venté lors de l’ouverture du festival d’avoir obtenu 80000€ de subsides. Il est scandaleux de gaspiller l’argent public pour réaliser une telle ignominie. Comme par hasard, on était à quelques mois des élections communales.
Mon cher Didier toi qui est si prompt à dégainer dès lors qu’un Blanchet, un Menu ou un Morgan se mêle d’avancer des opinions qui ont le mérite de sortir du consensus mou de rigueur dans le "très chouette monde de la BD", tu témoignes de beaucoup de complaisance vis à vis d’une entreprise aussi puante. Tu me répondras peut-être qu’à l’époque où ta brève a été écrite - j’avoue ma réponse n’est plus guère d’actualité-, tu ne pouvais juger de visu de la valeur de l’événement. Le dossier de presse, les dépliants et autre site internet laissait pourtant plus que présager de la catastrophe à venir.
Que meurt le Festival de Liège !
Les étudiants de M. Dejasse constateront qu’il est toujours aussi modéré, nuancé, clairvoyant, bien entendu peu complaisant et doué en orthographe.
Il est évidemment complètement (ir-)responsable de ses propos injurieux à l’endroit du Festival de la BD de Liège et qui seront les derniers de cet acabit publiés sur ce site, tant qu’ils resteront dans ce registre.
Quant à nous, nous avons fait notre travail de journaliste et tous nos voeux vont aux organisateurs du Festival qui ont peut-être vu trop grand avec si peu de budget.
La galerie photo du Festival sur le site de la ville ne donne pas l’impression d’une apocalypse.
Delporte en pleine forme, Batem, Janry et Borrini qui se marrent, oui, ça a du être "ignominieux"... Quoique, les lunettes de Fabrizzio...
Je suis libraire à Liège et je souscris entièrement aux propos d’Erwin. Il ne s’agissait nullement d’un festival mais d’une braderie, une sorte de foire aux boudins se donnant la bande dessinée pour alibi.
Faut-il vraiment être complaisant lorsqu’on nous impose une vision aussi étriquée d’un mode d’expression qui nous est cher ? Peut-on sérieusement défendre un festival placé sous l’égide, non pas de l’échevinat de la culture, mais de l’échevinat du commerce ? Faut-il continuer à donner des primes au manque de créativité et d’invention, au ressassement sempiternel des mêmes poncifs ?
Liège gagne-t-elle quelque chose à ne sortir de son ventre qu’un clone des festivals les plus dégénérés (j’entends par là qu’ils ont perdu tout lien avec ce qui en est à l’origine : l’amour d’un art).
Imagine-t-on qu’on appelle "festival du cinéma" une vente en rue de dvd d’occasions, rues décorées exclusivement de reproductions d’affiches du cinéma hollywoodien ou franchouillard le plus passe-partout ?
Est-ce une insulte que d’espérer un peu d’ambition pour une ville dans ses projets culturels ? Et qu’elle cesse de confondre deux mots : populaire et putassier ?
Il y a tant à faire, tant de volonté, tant d’énergie, tant de talents à Liège... Fallait-il mettre 80000 dans une brocante spécialisée ?
L’insulte n’est pas dans le message d’Erwin Dejasse mais dans ce genre d’organisation qui n’a qu’un but : la consommation de masse.
Par ailleurs, Erwin est un excellent enseignant, un esprit brillant, et moquer son orthographe est indigne.
Philippe Marczewski
Livre aux Trésors
Liège
Cher Philippe,
Je vous ai connu plus modéré et plus clairvoyant.
Quand on reçoit un message de quelqu’un comme M. Dejasse, l’auteur d’un ouvrage sur les débuts du dessin animé de l’Ecole belge et que je connais pour avoir travaillé avec lui dans le cadre de l’exposition Munoz/Breccia à Charleroi, quelqu’un de bien, donc, en principe ;
Que ce monsieur aborde sa critique d’une manifestation avec les termes "ignominie sans nom" "indigne" "horrible" "greluches", et met en cause personnellement un personnage politique que nos lecteurs ne connaissent pas sur le mode de l’insinuation la plus douteuse ;
Qu’elle se termine par une mise en cause d’une brève (nous n’avons consacré qu’une brève à ce sujet et sans nous prononcer sur une manifestation qui n’existait pas encore) en nous accusant de "complaisance" ;
Que son message est criblé de fautes d’orthographes ;
Qu’il se termine enfin par une attaque personnelle à l’encontre du rédacteur de l’article, mettant en relation cette petite manifestation qui a vraiment l’air sans prétention, avec des articles qui critiquent les opinions des Menu, Blanchet et autres Harry Morgan, des rédacteurs dont il est proches et dont certains publient dans les mêmes revues que lui, oui, nous sommes capables d’être réactifs et de moquer le manque de rigueur et l’incohérence (les fautes d’orthographes ne sont qu’un symptome) de tels propos.
Maintenant, il est possible que les édiles liégeois aient raté leur fête, qu’ils tentent de récupérer la bande dessinée dans le contexte d’une pré-campagne électorale. Cela ne ne surprend pas : il y a en France près d’un festival de BD par jour. Là dedans, peu de réussites. Mais nous refusons de couvrir de honte ces échecs, bien relatifs, car nous aimons l’idée que la bande dessinée reste festive.
Cela dit, nous n’y étions pas et votre opinion nous intéresse.
Pour répondre plus directement à votre remarque, ne pensez-vous pas qu’un message qui se termine par une imprécation du genre "Que meurt le Festival de Liège !"(sic) n’est pas bien plus indigne de la part d’un enseignant et un historien de la BD que toutes ses fautes d’orthographes ?
Nous sommes pour l’expression critique, mais nous ne supportons ni l’invective gratuite, ni la vulgarité. Et là, dans ce cas, ces limites ont été dépassées.
Monsieur Pasamonik,
je suis agacé pas votre ton courroucé...
je trouve vos remarques sur la mauvaise orthographe d’Erwin totalement décrédibilisante à l%2qu’ils ne dynamisent un secteur artistique (et trois fois non un secteur commercial ou tout aussi abject, un secteur touristique) déja pauvre en initiative et soutient publique DE QUALITE.
Je continue à croire en la pertinence artistique du médium "Bande Dessinée"
Et soyons clairvoyant et honnête, des évènements comme celui là ne rendent service à personnes si ce n’est aux usines à saucisses des loisirs.
on a coupé dans mon message foutredieu !
ou la moitié s’est perdu en route ...
ça veut plus rien dire là ...
Nous n’avons évidemment pas touché à votre message. Familiarisez vous avec l’interface et repassez votre message.
Cher Didier,
Je ne suis pas certain que le festival de Liège vaille un débat. Néanmoins, en deux mots, je persiste et signe.
Je ne m’avance pas beaucoup en disant que l’avis d’Erwin ou le mien sont assez représentatifs de ceux de beaucoup d’acteurs de la bande dessinée en région liégeoise. C’est sans doute que beaucoup d’entre eux sont autant attachés à la bande dessinée qu’à leur ville. Cette manifestation ne glorifie ni l’une, ni l’autre.
Il faut appeler un chat un chat. Les organisateurs n’avaient d’autre but que de rendre thématique une braderie qui se tient chaque année. Ils y ont ajouté quelques séances de dédicaces comme on force le vin à prendre le goût du bois : les dessinateurs présents ont servi de cache-sexe au vide conceptuel de l’organisation.
Faut-il être modéré ? Pourquoi l’être ? Quand est annoncé fièrement un subside de 80 000 euros, et qu’on voit le résultat, on est en droit d’élever la voix.
J’en reste là, en réitérant que Erwin ne correspond pas à l’image que vous en donnez, et que son message n’est ni insultant ni outrancier : il est empreint d’une saine colère, de celle qui évite d’avaler les couleuvres festivalières.
philippe
Cher Philippe,
Qu’une municipalité récupère la BD, ca s’est déjà vu, à Angoulême, par exemple. Vos témoignages sont évidemment respectables et la municipalité devrait en tenir compte si elle est un peu avisée.
Mais vous êtes mignon, là. Vous semblez oublier le coup de pied de l’âne de M. Dejasse à la fin de son intervention : L’amalgame avec Menu et Cie, alors que c’était une brève d’annonce qui ne faisait que mettre en parrallèle l’initiative liégoise avec les autres initiatives belges.
Il se fait que je connais bien M. Dejasse pour avoir travaillé avec lui sur des expos à Charleroi. Vous le trouvez modéré, moi pas. N’en rajoutez pas dans la mauvaise foi, cela ne vous ressemble pas.
Nous aimerions, chez ActuaBD, avoir aussi d’autres témoignages que les vôtres afin que le lecteur se fasse son opinion. Qu’en disent les organisateurs, les auteurs, les maisons d’édition qui ont participé ?
ben, oui, ce festival de Liège n’était qu’une vaste pitrerie et je ne peux que confirmer les dires de Erwin et Philippe.
80 000 euros pour des décorations horribles(panaux et drapaux dont une large part à un auteur unique...comme si il n’y avait q’un seul auteur de BD à Liège)et faire venir les gens sur la braderie organizée en même temps, c’est se moquer des gens et dilapider les deniers publics.
Bruno Gazotti
Ps : toi aussi ami lecteur corrige mon ortographe... :)
Ecoutez Didier,
La mauvaise foi est dans votre chef. Je n’ai pas dit qu’Erwin était modéré. Nulle part, relisez mes messages. Non, il n’est pas modéré, et il a raison de ne pas l’être.
Ca ne mène à rien ce relativisme permanent, soyons gentils avec les organisateurs, ils ont bien du mérite, c’est une organisation sympathique, et caetera, et caetera.
On ne va quand même pas se modérer pour critiquer la foire du graillon. Tout ne se vaut pas dans un monde béat, et il me semble qu’il n’est pas outrancier de dire que les cubes placés dans la ville étaient horribles.
Il faut comprendre une chose : c’est qu’une entreprise "sympathique" comme celle-là empêche la réalisation d’autres manifestations (qui va donner de l’argent pour organiser un autre festival ???) Voulez-vous une liste d’auteurs liégeois non présents sur le festival ? La voici (non exhaustive, j’en oublie sans doute) : Pierre Bailly, Vincent Mathy, Joe G. Pinelli, Ralph Meyer, Jampur Fraize, Jean-Philippe Stassen, toute l’équipe de Mycose (les seuls belges primés à Angouleme en 2006 !), Hugo Piette, Alice Lorenzi, Bruno Gazzotti (sous réserve)...
La question est : pourquoi tous ces auteurs n’ont-ils pas voulu s’associer à un festival dans leur propre ville ?
Autre question : Pourquoi ne focaliser que sur la forme de l’énervement d’Erwin ?
Pourquoi ne pas se demander si ce n’est pas cette foutue modération qui permet à tous les "Liège cité de la BD" de France et de Belgique de se multiplier, d’occuper toute la place, de manger tous les budgets, et de se justifier les uns les autres ?
Pourquoi remmettre un prix d’honneur à Walthéry ? Je n’ai rien contre le fait qu’on lui remette un prix, mais qu’on le fasse sans même penser une seule seconde qu’on peut utiliser une partie du budget faramineux pour créer une bourse pour un(e) jeune auteur...
Le festival de Liège, en soi, je m’en fous. Ce qui m’irrite, c’est qu’il correspond à une norme.
A toute fins utiles, je vous transmets l’adresse d’une initiative liégeoise d’utilité publique : le manifeste pour la protection de l’insulte.
philippe
Cher Philippe,
Bruno Gazotti semble aller dans votre sens. On commence à avancer dans le sens d’une relation objective. Il faut s’y retrouver dans le marigot liégois !
Je vous redis, en ce qui concerne ladite manifestation, que nous n’y étions pas. Nous nous sommes contentés de l’annoncer, les lecteurs peuvent le constater, en faisant un parallèle avec les autres manifestations belges. C’est un service que nous rendions au lecteur. Il avait un lien sur le site de la manifestation. Comme elle n’existait pas, nous ne pouvions émettre la moindre opinion. Tout autre interprétation est de votre chef. Si vous avez envie d’être excessif, c’est votre probème. Sachez qu’ActuaBD n’est pas adapté pour cela : c’est un site de bénévoles qui n’est payé ni par le syndicat d’initiative de Liège, ni par son opposition.
Ayant lu votre réponse, je pense que vous pouvez endosser le costume de la mauvaise foi que vous aimeriez tant me faire porter, car l’agression de M. Dejasse est caractérisée et vous refusez de le voir. Cette technique de guerilla m’est familière et je n’y souscrirai pas plus longtemps. (Je veux dire par là qu’on va clôre le débat maintenant).
Quant à l’image de M. Dejasse, il n’a qu’à l’assumer. Après tout, il l’a cherchée en publiant son post fielleux sur le forum et en mélangeant, comme il vient encore de le faire, plein de choses qui n’ont rien à voir.
C’est cela l’amalgame : de croire qu’une petite manifestation de quartier peut prétendre au festival mondial, de croire qu’une manifestation tout public et qui s’affiche comme telle puisse traiter de "La Bande Dessinée Intelligente" (sic) pour un budget aussi riquiqui. Vous exprimez les déceptions d’une chapelle et vous refusez de l’admettre, ceci sans préjuger de la qualité de la manifestation. Donc, non, nous (ActuaBD, je précise, car il y a une équipe derrière nos articles), ne sommes pas complaisants.
L’article d’ActuaBD sur le Festival de Liège n’était pas un article critique. Vous vous plaisez, comme Menu et d’autres, à mélanger journalisme et critique. Ce qui montre bien le manque de clarté (d’honneté ?) de vos propos.
ActuaBD est un magazine. Tous ses articles ne prétendent pas à un point de vue critique. C’est en cela que vos propos manquent de nuance et tout simplement de bon sens.
Cher Didier,
Je n’ai aucune envie de passer du temps à polémiquer stérilement. Vous me faites par ailleurs dire des choses que je n’ai pas dites (ni aucun autre intervenant). Personne n’a parlé de "Bande Dessinée Intelligente", terme auquel vous adjoignez un sic tout à fait farfelu. Nulle part ces termes n’apparaissent dans ce débat.
Pour vous s’interroger sur ce que signifie pour une ville (le grand Liège : 600 000 habitants...) une manifestation comme « Liège cité de la BD », c’est un amalgame entre une petite fête de quartier sans prétention et un festival mondial. Bon soit...
Ne perdons pas notre temps.
Je ne pensais pas voir mise en doute l’objectivité de ma vision de cette manifestation, ni surtout l’honnêteté de mes propos.
Je ne défends pas une chapelle. Je considère que la raison d’être de mon métier de libraire est de défendre la diversité, et, entre autres choses, la possibilité de l’accès du plus grand nombre aux oeuvres les plus confidentielles. Une manifestation comme celle dont nous parlons ici nie purement et simplement, pas seulement les oeuvres confidentielles, mais aussi tout ce qui n’est pas stricto sensu un avatar de l’école franco-belge des années 50. Et cela m’inquiète parce qu’il en existe des centaines, de ces manifestations.
Je ne vous accuse pas de complaisance. Seulement de vouloir de la modération à tout prix. La modération est un poison qui nous tue, c’est ce que je retire de mon expérience de libraire.
Je vous laisse le dernier mot.
philippe
houlà peace les gars...je vient de vous lire...soyons coooool.. c’est vrai que pour moi ce festival n’en étais pas un...mais je m’interdirai d’être aussi dur qu’Erwin(que je respecte ceci dit en passant...)nous nous étions bien méfiés dès les premières prises de contact...redoutant de fait cet aspect "foire au boudin"mais nous avons laché prise car finalement nous restons"bons enfants"et attendons avant de juger...les organisateurs ont été plus que corrects et ont laissé une large place aux jeunes auteurs et aux étudiants des deux grandes écoles...pour les cubes ...ouais boaf..bon c’est vrai qu’ il manque un festival(digne de ce nom) à liège...sachez qu’on en parle.avec quelques "acteurs"culturels liègeois (non branleurs et actifs !!).....que je suis moi-même sur plusieurs pistes (je suis un grand rassembleur..si si !!
il y aura bientôt une grande rencontre...entre toutes personnes interessées et motivée par cette possibilité...on verra par la suite...pour ma part je suis avant tout auteur et remercie chaleureusement actuabd d’avoir fait écho de la sortie de mon album...je transmet mes amitiés à didier que n’ai plus vu depuis des siecles et qui fut mon éditeur il y a bien longtemps..(le bon temps...snif pour beaucoups de choses...)..d’ailleur au fait, il doit bien se souvenir de mon orthhhhhhhhhhographe...ha ha ça n’a pas pas changé yé souis touyour oune italien qui en profite bien pour se justifier dans ce cas...
mes cordiales salutations à tous.
FABRIZIO BORRINI
Je n’ai pas spécialement de dernier mot à faire valoir.
Mais quand même, comment laisser passer votre liste des auteurs non présents en y mettant Jean-Philippe Stassen qui partage sa vie entre l’Europe (Paris, le plus souvent) et le Burundi ? Comment pouvez-vous exiger une exhaustivité des auteurs ? Ceci sans préjuger de la capacité des organisateurs de même conceptualiser leur apport, car ce n’est pas tout de faire venir des auteurs, il faut qu’ils rencontrent un public.
Je vous rejoins quand vous dites que la modération sans finalité ne mène à rien.
Mais précisément, tout est dans la forme. Si on vous suit bien, l’insulte, la condamnation sans appel, les théories dogmatiques avancées de façon péremptoire, les affimations stupides sans contradiction, les mises en causes fielleuses de personnes publiques ou privées sont la marque d’un degré élévé de civilisation ?
Selon vous, qu’importe la forme de la provocation, y compris l’insulte, du moment que cela permet à l’expression d’exister ? Réagir sainement à ces débordements, vous appeller cela "se focaliser sur un énervement" ?
Je ne souscrirai jamais à cette façon de faire car souvent, j’ai pu le constater, ces "énervements" cachent la plupart du temps un refus de penser et une inculture qui transparaît malgré une épaisse couche de vernis.
J’ai été libraire bien avant vous, je crois. Je sais ce qu’il en retourne. Je transformais des lecteurs de Michel Vaillant en passionnés de Tardi ou de Chaland, sans pour autant les obliger à renier Michel Vaillant. C’est la meilleure réponse possible aux défis qui se profilent aujourd’hui. Nous aimons beaucoup les libraires chez ActuaBD (cf le papier que j’ai écrit sur la disparition récente de Pierre Scias. ).
Ces polémiques, si elles peuvent mener à un débat intéressant, sentent malheureusement un peu trop la manoeuvre intéressée pour nous sembler tout à fait honnêtes. Quand en plus, elle se doublent de mises en cause personnelles qui tentent de faire une réponse avec des critiques largement étayées à l’endroit de personnalités et de travaux très disparates (Menu, Blanchet, Morgan...), et parfois vieilles de deux ans, comment voulez-vous que nos lecteurs ne concluent pas que la véritable intention de M. Dejasse n’était finalement pas un règlement de compte ?
Cher Didier,
Ceci est ma toute dernière intervention. Pour être bien complet, je voudrais préciser deux choses.
1)Mon intervention n’était pas un prétexte pour régler mes comptes - il a d’autres lieux pour ce genre de choses. Je serais intervenu même si l’auteur de la brève avait été un autre collaborateur d’ActuaBD. (Certes, j’avoue avoir éprouvé un certain plaisir pervers à t’imaginer en train de fulminer sur ton clavier d’ordinateur et tes réactions furent au-delà de mes espérances). J’avais déjà, auparavant, pensé maintes fois intervenir sur ton forum pour faire valoir une opinion contraire à celle qui y était exprimée. Il s’avère simplement que le cas de ce misérable festival de Liège m’a plus particulièrement touché sachant qu’il se déroule dans ma ville - donc, j’étais en première ligne pour témoigner de l’étendue du massacre - et que, comme Philippe l’exprime très bien, il ne mériterait pas qu’on s’y intéresse s’il n’était révélateur de ce qu’est la norme en matière de festivals BD et plus généralement de l’image réductrice et franchement "neuneu" qui est trop souvent associée à la bande dessinée en général. Je pense qu’il avait là un sujet à débat des plus intéressants.
2)Le problème c’est que le débat est à peu près impossible sur Actua-BD dès lors que l’on exprime une opinion contraire à la tienne. Comme le fait remarquer un internaute (que je ne connais pas), on a du mal à discerner quelle est ta vision de la bande dessinée, quelle est ta grille d’analyse critique. Ta défense consiste à noyer l’internaute sous un flot d’arguments périphériques (la vulgarité n’est pas notre genre, il faut savoir que nous sommes bénévoles, Stassen se partage entre Paris et le Burundi, il prend la défense de rédacteurs qui lui sont proches...) plutôt que de t’exprimer sur le fond des choses.
Cher Erwin,
1/ Ta dénégation du caractère revanchard de ton intervention n’abusera probablement personne, et la jouissance un peu puérile que tu en retires est sans doute au niveau d’une pensée du même niveau.
2/ En fait, ce débat est vain. Si on te suit bien, il faudrait qu’en plus des arguments que l’on t’oppose et que tu balaies avec dédain sous prétexte qu’ils sont "périphériques" (ce qui n’est pas prouvé), on te fasse une explication de texte, que l’on te donne "une grille de lecture", comme si le lecteur n’était pas capable de se faire une opinion par lui-même...
Je me suis déjà expliqué auprès d’Emmanuel Thebaud (celui que tu ne connais pas) sur les limites du débat sur ActuaBD : le site n’est pas adapté pour cela, ne fut-ce que parce que le logiciel de Spip gère de façon assez chaotique les posts en fin d’article.
Le simple fait que tu prétendes qu’on ne peut pas porter la contradiction sur ActuaBD dès lors que l’on exprime une opinion contraire à la mienne, alors que tes interventions et celles de tes supporters ont toutes été publiées intégralement, anéantit ton argumentation ridicule.
La stérilité du débat tient uniquement à l’intention de tes interventions : lancer une joute dans l’espoir de faire chuter l’adversaire. N’attribue donc pas la médiocrité des arguments échangés à tes contradicteurs. Tu es assez naïf pour l’avouer toi-même, m’imaginant "fulminant" sur mon clavier : c’est uniquement la polémique qui te motive. Un moyen très commode pour ne pas exercer son sens critique, tout en exigeant des autres des preuves de leur vertu.
Pour conclure (car je m’arrêterai là), sache que ce que une pensée libre ne s’enferme pas dans des "grilles".
dit poure l’anneé prochaine pourquoi vous norganiserez quelque chose pour les cosplay, pas que pour les cosplay ’’sosie Natasha’’ jpense que vous en aurez quelque un ^^
www.cosplaybelgique.be
c’est déja devenu tres populaire a Gent, et cette anneé au festival de la bd a bruxelle alors a Liege ca pourrais etre extra :)
Cher Didier,
Je vais tenter dans ce message d’atténuer autant que possible l’extraordinaire vulgarité qui caractérise habituellement mes propos.
1)Donc, je me suis exprimé avec une grossièreté qui dépasse les bornes. Soit, mais la manière dont le webmaster a répondu à Thierry Van Hasselt qui s’est fait tronqué son message c’est quand même franchement, comment dire, dégu... euh enfin pas très gentil.
2)Je t’accuse d’être complaisant alors que tu ne fais que relaier une information et je fais des amalgames douteux. Bon, d’accord, et je vais même te faire un compliment : ActuaBD est un des sites internet que je visite le plus régulièrement. Le forum est souvent l’occasion de bien rigoler et puis, avouons le, on y trouve des informations de première main. À l’internaute de faire le tri entre les Bulles d’été de chez Bamboo, le retour de Bernie Wrightson et l’affaire Casterman/ David B./ L’Association en fonction de ses centres d’intérêt. Très honnêtement, si ActuaBD était un organe neutre qui s’en tient à diffuser des informations, je n’aurait pas pri la peine de vouer le festival de Liège aux gémonies. Ce qui est plus pernic..., disons embètant c’est qu’ActuaBD émet, dans le même temps, des avis critiques. Le hic, c’est que ces critiques sont sélectives. Alors, oui, d’accord, on peut, par exemple, émmetre un avis négatif sur le travail d’Harry Morgan (même si je ne le partage évidement pas). Mais comment peut-on à la fois accuser Le Petit Critique illustré de manquer d’honnêteté et, dans le même temps saluer, d’emblée une initiative comme le "Festival de Liège" qui respire, à plein nez, l’attrape-nig... enfin, qui à l’air bricolée.
3)Dans ma propention à l’amalgame, j’en profite pour voler au secour de gens dont je suis proche et, qui plus est, collaborent aux mêmes revues que moi. C’est vrai, j’ai rencontré Jean-Christophe Menu de visu quatre ou cinq fois et c’est vrai aussi que le courant semble plutôt bien passer, Harry Morgan, je l’ai vu deux fois à Angoulême et on s’est même retrouvés l’un en face de l’autre lors du dîner de l’An2, quant à Evariste Blanchet, je t’avoue que je ne le connais pas personnellement. Je n’appartiens à aucune coterie dont je défendrais les intérêts. Il n’est pas nécessaire de connaître personnellement les auteurs cités ci-dessus pour apprécier la qualité de leur travail et trouver tes attaques à leur encontre min..., ridic..., pas super cool quoi.
4)En réponse au dernier mail de Philippe Marczewski, tu déclares : "Il se fait que je connais bien M. Dejasse pour avoir travaillé avec lui sur des expos à Charleroi. Vous le trouvez modéré, moi pas. N’en rajoutez pas dans la mauvaise fois, cela ne vous ressemble pas." (Eh, eh, attention Philippe. Vous qui êtes un garçon intelligent devriez savoir que derrière ses airs indolents, il dissimule une nature fourbe). Plus haut, encore, tu notes : "Quand on reçoit un message de quelqu’un comme M. Dejasse, l’auteur d’un ouvrage sur les début du dessin animé de l’Ecole belge et que je connais pour avoir travaillé avec lui dans le cadre de l’exoposition Munoz/Breccia à Charleroi quelqu’un de bien, donc, en principe ;" (On pourrait croire que c’est un gars convenable puisqu’il a co-écrit un bouquin dont j’ai dit le plus grand bien ici-même et en plus il a travaillé avec moi. Donc, il a des états de service qui plaident en saveur ! Pourtant, méfiez-vous du gaillard...) Non, mais c’est quoi ces insinuat... ?! Je veux dire "enfin quoi tu me cherches là ?!"... Non, non, je n’ai rien dit, Didier, je voulais dire, c’est quand même pas très sympa ce que tu laisses entendre sur moi.
Je ne me suis permis aucune insinuations à ton égard (et ce n’est pourtant pas la matière qui manque, enfin, disons plutôt que tu n’as pas toujour été très choux avec moi), est-ce que tes (faibles) arguments ne devraient pas se limiter à juger la chose sur le fond ?
Bisou, mon gentil Didier
PS : Il y a une faute à Muñoz ! Tu as oublié le tilt sur le "n"
Cher Erwin,
Je ne vais pas te suivre dans tes méandres confus. Je ne voudrais pas obliger les lecteurs d’ActuaBD à assister à tes règlements de compte. Tu aurais pu avoir l’honnêté de marquer plus nettement ton hostilité à mon égard plutôt que de chercher, sous le prétexte bidon de ce Festival de Liège, car c’est un prétexte, n’est-ce pas ?, de formuler des attaques à mon égard. Au moins, cela aurait eu l’avantage de la clarté.
Autre propos malhonnête de ta part : Prétendre que Thierry Van Hasselt (il aurait pu signer de son nom) ait eu son message intentionellement tronqué, alors même que nous avons pris soin de préciser que ce n’était pas le cas.
Insinuations, règlements de compte sous des prétextes bidon... Comment veux-tu, mon cher Dejasse, qu’on ne te trouve pas lament... ridic... putas..., (ah, le procédé élégant que voilà), que ton image ne s’en trouve pas dégradée ?
Elle est bien défendue, la "Bande Dessinée de Qualité" (sic) ! Je pense que les propos de Menu dan Plates Bandes, comme les tiens, lui font honte.