Avec « J’aime pas…les gens qui de prennent pour… » (Ed. Hoëbeke), Florence Cestac règle ses comptes avec les fats sur le mode de Charb et sa rubrique de Charlie-Hebdo « Charb n’aime pas les gens ».
Les gens que n’aime pas Florence, comme le souligne le préfacier de l’ouvrage Jean Teulé, c’est ceux « qui se la pètent ». C’est évidemment les mecs qui en prennent le plus sur la tronche, mais il faut bien dire que ce sont les premiers à rouler des mécaniques, alors…
Florence Cestac n’est jamais meilleure que dans l’exercice du portrait, car elle n’a pas son pareil pour typer un personnage et le mettre face à ses contradictions. Tout y passe : du faux marin au long cours au « détenteur du goût français », de la concierge abusive au « grand artiste » (heureusement, les critiques de BD n’y sont pas, ouf !).
Ce genre de portraits, du temps de La Bruyère, s’appelaient des caractères.
DP
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