Amateurs d’univers décalés, Renaut et Barou avaient signé un conte inquiétant avec La Rumeur, une réussite, et Le Songe de Siwel, moins maîtrisé. Ici, l’intrigue nous emmène sur les traces de l’AN 01 de Gébé ou du Ravage de René Barjavel.
Le monde va mal, la consommation et la pollution menacent d’anéantir la planète, alors la société fait sa révolution. On commence d’abord par se priver de pétrole, on recycle à tout va, et puis tiens, pourquoi utiliser encore l’argent lorsque le troc suffit…
Ainsi de suite jusqu’à revenir aux temps d’avant la civilisation. Le dessin, toujours proche des univers enfantins de Barou, évolue avec l’histoire : on passe d’un graphisme pleines couleurs à du noir et blanc soigné, puis moins, jusqu’à un trait minimaliste.
Une idée de scénario sympathique mais pas tout à fait aboutie, d’autant que ce choix illustratif donne à cet album une esthétique « public jeunesse » qui en limite le propos.
DT
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des mêmes auteurs : Le Songe de Siwel
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