Marc Lizano était passé il n’y a pas 10 jours à la librairie Lambiek. Il y avait croisé Kees et son vendeur le temps d’un café. Il doit y retourner l’an prochain, via la maison Descartes, quand L’enfant cachée sera sorti au Lombard. Il était donc passé à la librairie pour organiser tout cela, mais aussi parce qu’il voulait voir ce lieu dont il avait entendu parler à de maintes reprises…
Voici ce qu’il nous écrit en nous envoyant ces photos :
« Pour beaucoup, Amsterdam, ce sont les vitrines et les coffee-shops à foison. Pour moi, il n’y a pas 10 jours, c’était, avec femme et enfant, une petite ville accueillante, des canaux, des parcs, les maisons de Rembrandt, de Anne Franck et des vélos à ne plus savoir quoi en faire.
Et, autre institution : La librairie Lambiek,
Sur place, une bonne moitié de la librairie est consacrée aux livres, et l’autre à une exposition sur le travail de Marc Bell, dont Boris me demande de signer le livre d’Or. Mais mon regard furète sur les murs… Franquin, Peyo, Avril, Dupuy & Berberian…
Je me présente au libraire et lui me présente Kees qui arrive et nous prenons un moment à discuter bande-dessinée avec mon anglais approximatif, nos enthousiasmes respectifs et un petit café bienvenu. Je dis à ma fille que si les murs sont des institutions, certaines personnes ont droit à cette appellation elles aussi.
Si le soleil était haut ces jours-là, il y avait une petite brume (venue d’Islande) et un petit vent frais qui vous rattrapait, sitôt passé à l’ombre.
Je comprends mieux pourquoi aujourd’hui.
Quand je le verrai, il faudra que je demande à Laurent Fétis si son tacot d’Elsa Lambiek a quelque chose à voir avec la librairie amstellodamoise. »
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