À côté des stands pensés comme de petits villages proposant plusieurs activités ou découvertes, d’autres, plus nombreux, offrent un visage plus classique de boutique améliorée, regorgeant de goodies octroyés en échanges des achats effectués. Il en est ainsi non seulement de petits éditeurs qui n’ont pas nécessairement d’énormes moyens à mettre dans la manifestation, mais aussi de certains gros éditeurs qui présentent peu ou prou le même stand d’année en année.
Ainsi, Delcourt continue de présenter son village shojo et son grand carré dont les différents côtés sont dévolus à ses divers labels, le visiteur faisant le tour pour passer de boutique en boutique. Chacune mettant en avant, par des grandes affiches arborant de superbes illustrations couleur, les licences majeures, parfois anciennes, du label. Du côté de Glénat, stratégie inverse : on entre dans une mini librairie, faisant son marché avant de passer en caisse. Et c’est tout le tour du stand qui exhibe les licences de l’éditeur. On notera d’ailleurs, phénomène classique, qu’on n’hésite pas à utiliser un peu de fan service issu des mangas pour attirer le chaland.
Du côté, des petits éditeurs, quelques initiatives accrochaient le regard du festivalier. Ainsi le stand des éditions Ototo et Taifu Comics, toujours bien placé à l’entrée principal, proposait outre des murs dédiés à ses séries une zone pour se photographier avec ses héros, en panneau taille réelle, et une console pour s’essayer au dernier jeu vidéo Sword Art Online.
Du côté des éditions nobi nobi, il s’agissait simplement de classes grandes illustrations murales, relativement réussies, tandis que le stand Akata se drapait cette année pour la première fois aux couleurs de ses titres dans des dimensions plus ambitieuses que de coutume.
AP + GB
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