John Bost ne figure pas dans les dictionnaires, et son nom n’est guère fêté dans les milieux sociaux et médicaux. Il a pourtant été à l’origine d’un réseau de centres pour des enfants atteints de maladies rares, ou touchés par des handicaps rejetés par la société. A fortiori dans la France semi-rurale du XIXe siècle.
Vincent Henry retrace sa vie et ses engagements, épaulé par un autre fidèle de l’éditeur, le dessinateur Bruno Loth, par ailleurs habitué aux récits biographiques. Si la mise en lumière de l’œuvre de ce pasteur calviniste mérite un tel album, le développement souffre d’une longueur excessive, en particulier du fait de passages liés à la foi, un peu envahissants. Le charme du trait de Bruno Loth donne heureusement une belle humanité aux personnages.
DT
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