C’était couru : après le succès du Petit Nicolas (qui ressort encore sur les écrans à la faveur de l’été), de L’Élève Ducobu, et de Boule & Bill, les garnements ont la cote auprès des producteurs.
Cette fois, ils ont jeté leur dévolu sur le plus impolitiquement correct qui soit : Le Petit Spirou. Un enfant fait dans le dos de Monsieur Dupuis en 1987 lorsque, Jésus-Marie-Joseph, il avait fait la bêtise de vendre son entreprise à des mécréants. Heureusement, Gillain n’était plus là pour voir cela ! Quand on pense que Franquin, en lisant la chose, riait à gorge déployée ! Seigneur, on est bien mal récompensé de ses pieuses actions !
Et ce sont les propres repreneurs de la série régulière, les talentueux Tome & Janry qui en étaient les auteurs ! C’est ce qui s’appelle être trahi par ses propres ouailles !
Le plus démoniaque de l’histoire, c’est que cet ersatz irrévérencieux pour l’Église mettant en scène un marmot plus préoccupé des filles et des mauvais tours que de l’enseignement de la Bonne Parole, s’est vendu mieux que la série régulière de Spirou !
Et voici que cette diablerie va débouler sur les écrans, et en live encore bien (Dieu merci, la série TV avait été quelque peu expurgée de ses éléments impies) !
Le code d’honneur des ADS (les Amis de Spirou, une association de lecteurs datant des années 1940) est bien loin ! Saint-Jean Don Bosco, protégez-nous !
DP
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