Après Feuille de chou – le Journal d’un tournage, Mathieu Sapin nous livre la seconde partie de cette aventure humaine avec Feuille de chou – le Journal d’un après-tournage. Comme son titre l’indique fort bien, l’auteur a donc suivi Joann Sfar et toute l’équipe du film Gainsbourg, vie héroïque dans les étapes aussi essentielles que souvent mal connues. Mathieu Sapin témoigne donc de la post-prod (montage, bruitage), du travail de la bande originale, de la folie des interviews, de la tournée avec les acteurs jusqu’à l’accueil du public...
Moins glamour que le Journal d’un tournage, mais plus didactique, l’intérêt demeure : tous ceux qui auront vibré avec le premier tome pourront donc se pencher avec intérêt sur cette seconde partie. Notre reporter amateur rapporte consciencieusement les petites histoires du tournage, tout en n’omettant pas les petits soucis que lui ont valus ces moments déjà croqués dans le premier tome. C’est intéressant de visiter les hauts lieux de la télévision et les coulisses d’un film grand public.
CLD
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Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog de Mathieu Sapin
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Il me tarde de lire le journal de la sortie DVD de Gainsbourg le film, du premier passage télé de Gainsbourg le film, du premier anniversaire de la sortie en salles de Gainsbourg le film etc...
...bientôt les mémoires du fils de l’éclairagiste qui raconte la discussion au café après la sortie de l’après-tournage.Nuits blanches d’attente en perspective...
Hé hé, et pourquoi pas Le Journal d’un journal ?
La nouvelle BD et sa révolution sont en marche.
Je vous trouve fort injuste, voire méprisant avec Mathieu Sapin. Avez-vous pris la peine de lire ce livre ? Ou alors au moins d’en saisir une dizaine de pages sur le blog de l’intéressé ?
Vous remarquerez que la thématique de cet album est bien plus intéressante que ce que vous croyez en apercevoir : tout d’abord, la création de la bande son est fondamentale dans ce type de film, mais bien plus que cela, Sapin joue le rôle de reporter-dessinateur dans un milieu totalement étranger à la bande dessinée. Il rapporte donc des moments passionnants de la vie de la création d’un film, sans déroger non plus aux lois du documentaire. Ce n’est sans doute pas le livre de chevet de tout passionné de bande dessinée, mais on y apprend quantité de choses, et c’est une nouvelle passerelle entre les deux mondes, qui tendent à regarder beaucoup l’un vers l’autre ces dernières années.
J’encourage donc les médisants à se renseigner pour critiquer de manière constructive. Si ce livre s’arrêtait à ce que vous évoquez, pensez-vous que j’aurais pris la peine d’en parler ...
Le morceau choisi par vous pour nous présenter cet ouvrage ne met en évidence qu’une chose : un travail bâclé sans réelle qualité graphique. Dessin moche pour se distancer d’un certain académisme, lettrage à la limite du lisible, un chef d’oeuvre quoi.
Que vous y appreniez certaines choses sur un monde qui vous est étranger ne donne aucune qualité esthétique ou littéraire à cet album.
Effectivement, l’album présente un travail rapide pour donner une impression directe du moment présent. Les notes d’ailleurs réalisées de mémoire sont clairement citées. C’est une volonté de l’auteur de profiter du principe du carnet de notes pour privilégier le contenu à un style de mise en forme.
Après, c’est effectivement une question de goût.
Les salles des tribunaux sont remplies de dessinateurs qui n’ont que peu de temps pour « donner une impression directe du moment présent », lors d’un procès.
Très souvent, ce n’est pas au détriment de la qualité graphique.
Sous prétexte de « goût » et de “parti pris artistique”, il n’y a même plus besoin de savoir dessiner.
Les auteurs qui ont été jetés plusieurs fois par les éditeurs jusqu’à ce que leurs dessins soit publiables doivent avoir les yeux qui piquent...
Et il y a beaucoup de très bons dessinateurs qui ne sont pas à mon goût dont je reconnais malgré tout le talent technique.
Les auteurs qui ont été jetés plusieurs fois par les éditeurs jusqu’à ce que leurs dessins soit publiables doivent avoir les yeux qui piquent...
Oui mais ça n’a rien à voir, Mathieu Sapin est un copain de Sfar et de Trondheim, c’est important l’amitié !
Ce bouquin est hyper mal fait, on n’y comprend rien, un gribouilli sur deux on ne voit pas ce que ça représente.
Exemple avec la page ci-dessus :
C’est quoi le machin noir en bas à droite ? Et les machins carrés ? (des boites à pizza ?)
Pourquoi à gauche au dessus du petit bonhomme à casquette il y a une salle de bain ??? quel rapport ? Incompréhensible je vous dis.
Et le dessinateur est tellement mauvais qu’il est obligé d’écrire "joann sfar" pour qu’on sache de qui il s’agit, alors qu’il le dessine depuis près de 300 pages maintenant.
Affligeant.
Le "machin" noir est le profil d’un canapé (pourtant facile à comprendre)
Les machins carrés sont peut-être en effet des boites à pizza (bravo, vous voyez que ce n’est pas si incompréhensible !) ou des dossier ou des boîtes de n’importe quoi... (on s’en fout, surtout !)
Tiens, il y a un lavabo dans une salle de post-synchro !?
C’est ce que le reporter-dessinateur y a vu.
On doit s’y gargariser ou y puiser de l’eau. C’est un lieu de travail. De métier.
Visiblement la reproduction de cette planche est un peu floue, mais ce n’est pas une raison pour traiter de gribouillis les dessins de Matthieu Sapin.
Il vous explique même sur cet exemple que ce n’est pas aisé de dessiner dans le noir.
Un peu de respect pour les gens qui travaillent.
Indépendamment du respect pour l’artiste, il y a surtout dans ces propos le reflet d’un académisme pesant, une exigence du dessin "bien fait" pour qui chaque dessinateur doit s’appliquer comme un ébéniste, polir son dessin, sinon le lécher.
Avec cette vision des choses, on met Reiser à la trappe et Morris démissionne de l’Académie des Grands Prix à Angoulême parce que ses collègues ont élu Vuillemin à la dignité de Grand Prix (anecdote authentique).
La BD, c’est aussi ces "gribouillis" jetés sur le papier qui ont l’avantage du naturel. C’est du journalisme pour ainsi dire. Ceux que cela irrite sont les même qui prétendent, en procureurs, que "la Critique" n’existe pas et qui confondent analyse et information.
A cela s’ajoute la scélératesse de la théorie du complot : ce mec se fait publier parce que c’est un copain de Sfar.
Que le dessin de Sapin ne soit pas très habile, je serai le premier à l’affirmer. Mais il est adapté à ce projet : la compilation d’anecdotes. Ça ne prétend pas au chef d’œuvre et c’est un témoignage précieux sur le travail que Sfar a fait sur ce film et qui sort parfois des usages même du cinéma.
De plus, les "making of" de films sont légion. Pourquoi pas un de plus en BD.
Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne sur Mathieu Sapin. Dans ce livre, il s’acquitte de sa mission, qui est de dessiner le making-of dans le style de Joann Sfar, qui n’a pas techniquement le temps de le faire lui-même. Ce qui explique l’aspect "esquissé" des dessins. Pour ce qui est du talent graphique de Mathieu Sapin, il l’a largement prouvé dans les reprises de "Sardine de l’espace" ou de "Aya" (par exemple), où son trait se fait plus virtuose, tout en conservant son aspect lâché. On faisait autrefois les mêmes reproches à Sempé ou à Reiser, voyez où ils en sont aujourd’hui.
on ne s’acharne pas sur Mathieu Sapin ou sfar, on vous dit, dans l’ensemble et pour faire court, qu’on n’est pas d’accord avec cette imposture éditoriale qu’on veut nous vendre comme un chef d’oeuvre essentielle !
Est-ce qu’on peut encore,
dés lors qu’il s’agit de Sfar ou ce qui y touche,
émettre un point de vue ?
Chef d’oeuvre essentiel ?
On parle juste de point de vue intéressant, de témoignage consciencieux avec quelques anecdotes comiques, personne n’a crié au miracle il me semble ?!?
Personne n’a jamais reproché à Sempé de faire du gribouilli, parce que ça n’a jamais été le cas contrairement à Sapin, et il ne faudrait pas mélanger les torchons et les serviettes. Techniquement et artistiquement ce que fait Sapin est très mauvais, il a juste la chance d’être le copain de Sfar. Vous parlez de ses reprises de "Sardine de l’espace" ou de "Aya", dans le premier cas il prend la suite de son ami Sfar, dans le second c’est son ami Sfar qui édite, pour le livre dont on parle ici, Le journal de Gainsbourg, c’est une commande de Sfar pour son film : sans Sfar Sapin ne publie pas (car son faible niveau ne lui permet pas), il a juste de la chance d’avoir un bon copain.
Vous oubliez que ses bandes dessinées se vendent très bien (Sardine de l’espace et Aya par exemple).
A moins que le public décide d’acheter ses livres uniquement parce que monsieur Sapin est l’ami de Sfar ?
ça ne tient pas la route.
Moi j’ai bien aimé ce tome 2 de feuille de chou.
J’ai bien compris qu’il s’agissait de croquis et non de dessins léchés, et alors ? Ce qui compte c’est l’histoire et son dessin est adapté à ce genre de récits.
Après, libre à vous de préférer les blondes ou autres niaiseries de blagues Belges... Le dessin y sera plus lisible, certes.
Vous oubliez que ses bandes dessinées se vendent très bien (Sardine de l’espace et Aya par exemple).
Les séries originales oui, pas sûr que les reprises de Sapin se vendent aussi bien, et juste sur la lancée du succès des séries originales, après tout, la reprise de Lucky Luke aussi se vend bien, alors que la qualité est à mille lieues de ce que faisaient Morris et Goscinny.
Message anonyme et stupide. Pléonasme ?
Techniquement et artistiquement ce que fait Sapin est très mauvais
Vous n’avez aucune autorité ni aucun droit en réagissant anonymement, sans analyse critique de juger le travail d’une personne. Vous outre-passez vos droits et abusez de votre liberté.
En fait, ce livre est bien dans le ton de l’époque, c’est du secret story, on devient voyeur, on se régale avec des banalités, on nous montre les trucs que nous ne devions pas voir et ça nous met dans la confidence, alors on croit qu’on en tire une certaine culture. En fait, ça brise le charme du rêve, un peu comme un magicien qui nous montre son truc.
C’est brouillon et ça nous embrouille, c’est réussi !
Vous êtes visiblement obsédé par Sfar (Attention : ça va lui faire plaisir !!!)
Vous avez certainement de bonnes raisons et je pourrais même en partager certaines mais lâchez, je vous prie, la grappe à Math Sap qui est un auteur-dessinateur-créateur respectable, bien au-dessus de vos petites critiques médiocres.
Je vous rappellerai l’existence de son Supermurgeman, une de ses plus belles créations, qui ne va pas tarder d’ailleurs, à venir vous mettre une fessée, malgré votre anonymat !
(message personnel : Salut Stéphane R.!)
Tiens !... Salut Pic ! Je passe sur ton blog et te file mon e-mail.
Amitiés,
Steph
Mais je te trouve p’us... T’as encore un blog ?