On reconnaît Louis Joos à son dessin charbonneux grâce auquel il évoque à merveille aussi bien la vie des gens simples (Une vie silencieuse avec Debomy chez Albin Michel) que l’ambiance des jam-sessions de jazz (Bud Powell aux Éditions Nocturne).
Ici, c’est une musicalité d’un autre genre qui est illustrée : les poèmes facétieux de Raymond Queneau, cet orfèvre des mots, jonglant avec leur sens comme dans le glissando d’un solo de saxo. Un recueil somptueux publié dans la collection « Littérature illustrée » de La Renaissance du Livre.
DP
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