Récemment, Patrick Weber nous confiait que l’aventure d’Alix dessinée par Ferry, « La cité engloutie », avançait à la vitesse d’un sénateur romain. Il semble que celle-ci paraitra toutefois en 2009.
En revanche, nous apprenons que le dessinateur belge Marco Venanzi (Hidalgos, Masque rouge) dessinera l’aventure d’Alix de l’année suivante. D’après nos informations, cet épisode, Le Testament de César, ne sera pas scénarisé par Patrick Weber.
Cela qui laisse le temps à Christophe Simon, l’actuel dessinateur de la série, de réaliser un projet plus personnel avec deux scénaristes !
NA
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comme pour Guy lefranc , Alix change de dessinateur comme de tuniques ! (ha non c’est toujours la même) enfin bref ca devient un peu "chiant" pour guy lefranc pourquoi ne pas laissé que cayman prendre les reines !
Heu !... Ce n’est pas Cayman mais Taymans qui dessine Lefranc me semble t-il, mon cher Joel.
Oui c’est Taymans qui dessine Lefranc du moins le dernier paru puisque le prochain sera dessiné par Regric puis le suivant par Maury en attendant un nouveau Taymans.
Cayman lui, vient de faire paraitre un Jhen et en prépare un autre mais qui paraitra après un volume de nouveau dessiné par Pleyers.
Quand à Alix, le démon du Pharos vient de sortir, dessiné par Christophe Simon. Celui paraissant en 2009 sera dessiné par Ferry puis en 2010, nous aurons celui de Venanzi avant de retrouver Simon pour le Alix de 2012.
C’est pourtant simple !!!
oui c’est moi qui me suis mélangé les pédales ! en attendant taymans a bien repris sibillyne aussi avec tallent ! heureusement qu’il est là ! pour le reste j’avais raison c’est compliqué quand même !
Pardonnez-moi, mais je préfère le père Martin à ses fils, même si ces derniers ont du talent. On est toujours nostalgique de son enfance sur laquelle on vit comme un parasite, n’est-ce pas ? Bien cordialement à tous les amoureux de l’oeuvre martinienne. Hamid Nacer-Khodja
Note à l’intervenant du "résumé". Tout nous va dans votre intervention mais le mot "black" nous semble relever de la diffamation. Pouvez-vous repasser le post en corrigeant ce mot (et les fautes d’orthographes au passage). Merci.
Récapitulons brièvement :
Alix, Lefranc et Orion, furent d’abord dessinés par Jacques Martin.
Alix fût ensuite repris par Morales, qui fût remercié au détriment de Cédric Hervan puis Christophe Simon, Ferry et maintenant Marco Venanzi. Côté scénaristes, nous avions Martin, Maingoval puis Weber.
Pour Lefranc, il fût reprit par Bob de Moor, Gilles Chaillet, Christophe Simon, Francis Carin, André Taymans, Régric et enfin Alain Maury. Côté scénaristes, Martin, Taymans, De Kuyssche (non crédité), Michel Jacquemart et Patrick Delperdange.
Jhen avec au dessin Jan Pleyers fût reprit par Cayman suite à l’abandon de la série pendant des années. Pleyers aujourd’hui a rejoint l’équipe. Côté scénaristes, Martin, et un scénariste se cachant sous le pseudo d’Hugues Payen.
D’autres héros de Jacques martin virent le jour, tel que Keos et Xan avec la participation de Pleyers , Arno avec Juillard ,Loïs avec Olivier Pâques, Orion par Martin puis reprit par Simon.
Sur toutes ces séries crées, et quelque soit le succès, il y eu des déclinaisons sous plusieurs formes :
Le premier de ceux-là, était « les voyages d’Orion » aux éditions « Les deux coqs d’Or ». Vinrent ensuite « les voyages d’Alix », Lefranc, Jhen, Loïs. « Les romans Alix » écrits par Alain De Kuyssche, « Alix raconte », et les curieux « Jacques Martin Présente » s’ajoutèrent à ces déclinaisons.
Pour ce dernier « Jacques Martin présente : Bonaparte - la campagne d’Egypte » ou encore « Le costume sous la révolution et l’empire » étaient initialement annoncés dans la collection « les voyages d’Arno ». Mais les éditions Casterman ayant signés une déclinaison d’Arno sans apparemment en obtenir les droits au près des éditions Glénat, se retrouvent avec un livre bâtard qu’ils ne savent où placer.
Dans tout ce capharnaüm, il faut compter une biographie, des intégrales tel que « Les aventures égyptiennes », des fac-similés (façon Tintin) des premiers albums d’Alix et Lefranc, récemment l’excellent « Alix 60 ans de couvertures », et à paraître L’album « Carnets de guerre », livre réunissant des dessins de Jacques Martin, durant sa période de travail obligatoire en Allemagne.
Un constat interpelant !!!
Bref !!! Les collaborateurs se comptent autant que des employés d’une chaîne de fast-food, et davantage de livres autour de l’œuvre de Jacques Martin chez Casterman sont à estimer, que de livres autour de l’œuvre d’Hergé.
Mais tout cela est-il bien rentable ? Dans des dossiers de presses, l’éditeur parle de 25 millions d’albums vendus dans le monde…
Qui peut prouver le contraire ?
Même si la collection Jaques Martin n’atteint pas les ventes annoncées, à une époque, Casterman pouvait se targuer d’offrir des récits de très bonnes qualités à ses lecteurs.
Aujourd’hui Casterman continue de surfer avec ce qui a été acquit, mais n’arrive pas à renouer avec son public.
Pour que les héros de Martin ne soient pas noyés dans le paysage de surproduction actuel, l’éditeur multiplie les équipes de dessinateurs. Pourtant des personnes qui travaillent dans le domaine commercial doivent savoir pertinemment qu’il n’y a pas de recette au succès .Alors pourquoi s’obstiner à sortir tant de livres dans cette collection ?
« Astérix » ou « Blake et Mortimer » ne connaissent pas un rythme de parution phénoménal, pourtant les ventes sont bien là…Est-ce dû au manque que ressent le lecteur d’avoir une nouvelle parution tout les trois/quatre ans ? Ce qui est certain, avec le rythme de publication de l’œuvre de Martin, on ne ressent pas ce sentiment de manque.
Pour combien de temps encore les nouvelles aventures d’Alix et consorts vont-ils paraîtres ?
Peut-être pas quand le public sera lassé, mais plutôt quand l’éditeur se lassera de détruire ce qui à été durement acquis pendant 60 années de dur labeur.
A bon entendeur…
PS : Pardonnez l’orthographe, j’ai fait ce que j’ai pu :-)
Il me semble que la destruction de l’oeuvre de Martin a eu lieu en plusieurs stades.
D’abord par Martin lui-même. Il s’est autoparodié, a encouragé des dessinateurs qui n’étaient pas du tout à la hauteur à reprendre ses séries. Les albums d’Arno dessinés par Denoël et ceux d’Alix par Morales, pour ne rien dire des deux piteux Lefranc dessinés par Simon, tous étaient alors indignes de Martin.
Mais les scénarios étaient tout aussi mauvais que leurs dessinateurs, qui voyaient leur travail graphique placé dans un véritable carcan (la direction artistique de Martin). Le handicap visuel croissant de Martin n’a rien arrangé.
Les éditeurs ont laissé faire cette dégringolade qualitative de l’oeuvre. Pendant des années.
Ils ont ensuite, très récemment, fait le ménage et proposent à présent, à la suite de cette longue période de laxisme éditorial, une multitude d’albums avec une multitude de dessinateurs. On peut penser qu’ils estiment que les lecteurs suivront sans se rendre compte du changement...
Mais c’est compter sans la production pléthorique des albums des autres éditeurs (et des autres collections de l’éditeur de Martin). Les libraires sont écrasés sous le poids des albums. Comme dans les années 70-80 on assiste à une surproduction, les albums repartent sitôt arrivés et n’ont pas le temps d’exister en librairie. Comme il n’y a plus de fonds... je laisse imaginer la suite. L’oeuvre de Martin nouvelle (où Martin ne réalise plus rien) se perd encore plus dans la masse.
C’est la vraie fin de la BD classique à la Martin (le nombre de ses albums récents sortis dans l’indifférence la plus totale... conduit à penser que l’abondance de titres nouveaux va avoir un impact encore plus violent sur la collection que les parutions médiocres de ses véritables héritiers d’antant).
Seules sortiront du lot les best-sellers bien connus (XIII et consorts), mais Martin n’en fait plus partie. Le Lefranc de De Kuyssche a réussi l’exploit d’être en tête des ventes, mais c’était pendant l’été, et en raison de l’exceptionnelle qualité du scénario (et du dessin). Comme ce scénariste est persona non grata, désormais, on peut s’attendre à une nouvelle chute du niveau...
J’espère secrètement que l’avenir me donnera tort. Mais... je reste pessimiste.
Je souscris 100% cette analyse de Patrick. L’heure venue de passer la main (sa maladie oculaire aggravant la situation), Martin s’est entouré de jeunes dessinateurs ayant un certain talent (presque tous, du moins), mais à les forcer à respecter des découpages et mises en pages archaïques et des scénarii parfaitement médiocres et indignes de l’auteur, il a gaspillé son patrimoine. Dans la mesure où il conserve un strict droit de regard sur les productions nouvelles (ses fils siégeant au comité de lecture "Martin" de Casterman), la situation ne risque pas de s’améliorer.
Comme d’habitude on assiste à la triste charge des anciens collaborateurs qui ont été virés pour cause de médiocrité et qui ne sont rien sans Jacques Martin. La vie est ainsi faite de rancœurs tenaces de la part de ceux qui se sont faits un petit nom uniquement grâce à celui de Martin, un géant de la BD.
Charge ? Il s’agirait plutôt d’un constat objectif.
La qualité graphique est au rendez-vous avec le retour de Simon, mais l’unité de l’ensemble de l’oeuvre nuit avec tous ces dessinateurs, scénaristes... C’est plutôt de dispersion qu’il faudrait parler. C’est aussi simple que ça.
Martin a lui aussi été assistant d’Hergé, et sans Hergé. Martin a formé des dessinateurs de qualité, mais si les productions anciennes étaient bancales, au moins étaient-elles un tant soit peu voulues par Martin lui-même. Que décide-t-il des actuelles productions qui portent son nom ? Pourquoi, par exemple, son nom n’a pas été porté sur les "Alix raconte" ? N’importe quel libraire peut se poser des questions sur la politique éditoriale actuelle de Casterman : rééditions sous des formes inédites du "patrimoine" jusqu’à épuisement (songeons au cas Corto) et acharnement thérapeutique sur des séries prédynastiques.
Quand je pense qu’avec "A suivre", Casterman était un haut lieu de l’expérimentation... Bref. La messe est dire pour cette collection.
Martin n’a rien à voir avec la collection Alix raconte : il ne participe pas au scénario, c’est donc très honnêtement qu’il n’y met pas son nom. Et c’est très bien comme ça quand on voit la qualité déplorable de cette collection : couleurs atroces, dessins approximatifs et scénario indigeant.
Concernant la série Orion , un nouvel album signé Marc Jailloux est en préparation pour 2010.
Martin n’a rien à voir avec la collection Alix raconte : il ne participe pas au scénario, c’est donc très honnêtement qu’il n’y met pas son nom.
Pourtant il ne participe pas à des livres tels que « Jacques Martin présente », et son nom figure malgré tout très clairement sur la couverture.
Bravo et bonne chance monsieur Venanzi
Et Au TRAVAIL !