« Je suis relaxé. Relaxe totale. Merci à vous tous ! » Ainsi Yan Lindingre annonçait sa victoire en première instance contre l’ineffable dessinateur Marsault qui le poursuivait hier, le vendredi 29 avril, devant la XVIIe chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris pour « diffamation » et « injure publique ».
« … je n’oublie pas qui m’a tiré du pétrin financier jusqu’à présent et permis de m’assurer une très bonne défense... vous ! » écrivait-il le jour avant pour remercier ceux qui s’étaient cotisés pour financer sa défense. Il ajoutait : « Selon ce que je serai éventuellement condamné à payer, et j’espère que ça ne dépassera pas le reliquat de la cagnotte, je vous informerai des comptes et vous aviserai le cas échéant de comment nous pouvons utiliser le reste de cet argent pour une cause similaire ou autre, de manière à ce que les donateurs ne se sentent pas trahis ou spoliés. Quel que soit le verdict, c’est déjà une forme de victoire pour moi d’avoir pu bénéficier d’autant de soutien moral et financier. »
Le dessinateur Marsault, petit marquis de la provocation entouré d’une cour de fans issus de la fachosphère (un de nos derniers articles nous a valus de leur part près de 100 tweets et posts ravageurs et un joli pic d’audience, merci à eux), avait considéré que des posts du dessinateur messin sur sa page Facebook le diffamaient.
Il faut dire que le sieur Marsault laissait entendre qu’il était un héritier de Marcel Gotlib , ce qui avait fait bondir celui qui était alors rédacteur en chef de Fluide Glacial.
Ce jugement de première instance favorable à Lindingre n’est pas, selon nos informations, susceptible d’appel. Le créateur du Prix Couilles au cul peut donc maintenant passer à autre chose.
DP
[Article modifié à 13 heures.]
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