Personnage de la mythologie grecque, Médée fait partie des figures marquantes de cette période de l’Antiquité. Nombreux sont les auteurs (littérature, théâtre) qui ont mis en scène ses aventures.
Pour Renot, Médée est l’occasion de voyages entre les époques. Les deux premiers tomes voyaient la fascinante jeune femme projetée dans les années 1940, au cœur du nazisme. Cette fois, nous sommes à Prague, à la fin du 19e siècle. Un érudit à la fois misanthrope et aventurier, maniant l’épée avec talent, va se lancer sur les traces de Troie, mais aussi dans l’univers celtique des fameux druides d’antan...
Avec son graphisme appliqué et académique, le Médée de Ersel nous rappelle les BD historiques des années 1980 avec leurs rituelles scènes érotiques, l’humour bon enfant obligatoire et l’aventure au coin des planches.
Tout cela respire la confusion, et le mélange des époques s’avère plutôt indigeste et maladroitement agencé. Une lecture pas désagréable, mais parfaitement dispensable.
DT
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.