À peine sortie de prison, Monika remplace au pied levé une danseuse dans le groupe Vanilla Dolls. Mais rapidement, l’ombre de sa sœur se rapproche, plus fanatique que jamais auprès de la secte des Brigades Crucis. Le duel ne va pas tarder, tandis que côté politique, Christian, amant de Monika et ministre de l’intérieur, s’apprête à passer à l’action.
Le tome 2 de ce diptyque mise avant tout sur l’aspect thriller, avec des personnages portés davantage dans l’action que les scènes érotiques. Les grandes planches signées Guillem March sont souvent étonnantes, avec des couleurs qui sans cesse plongent le dessin dans des ambiances gothiques qui s’éloignent du réalisme des personnages.
Un décalage pas toujours convainquant, même si le découpage est souvent original. L’intrigue elle-même ne surprend pas par rapport à l’opus 1, dans une trame assez classique de duel fratricide et d’appétit de pouvoir. Dommage pour les réussites formelles de ces albums, bien mises en valeur par les pages bonus de fin de volume révélant le travail en progression du dessinateur.
DT
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lire la chronique du tome 1 ainsi que l’interview de Guillem March & Thilde Barboni (1/2) ("Monika") : « Notre personnage Monika est une personnalité complexe : elle affronte ses peurs quand elle est travestie. »
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