La NSA américaine est suspendue au silence troublant de son meilleur agent. Apollo, pourtant souvent dans son monde et loin des joutes opérationnelles, livre des informations de premier ordre, comme guidé par une intelligence supérieure. Son autisme Asperger n’est guère gênant dans ce milieu feutré.
Ce tome 2 clôt un diptyque complotiste qui voit Apollo, sa sœur Oz et un journaliste finaud en fuite en pleine enquête pour démasquer la menace géante qui plane sur le pays. Tout en fouillant le passé familial, le trio va finir par remonter la piste. Et les règlements de compte finaux ne feront pas de quartier.
Même si cette sœurette aussi bagarreuse que pugnace est un peu too much dans sa beauté "Lara-croftienne", le final de ce récit possède toujours ce petit charme assez particulier d’un mélange atypique entre enquête classique et trio a priori mal assorti. Apollo demeure un personnage très émouvant et le scénario de Thierry Gloris paraît moins alambiqué à l’heure des gesticulations politiques de Trump.
DT
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Lire la chronique du tome 1 : l’Oracle et un avis divergent.
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