"Res Publica", de David Chauvel et Malo Kerfriden - Cinq années de lutte

1er février 2022 4 Commentaires

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"Res Publica", de David Chauvel et Malo Kerfriden - Cinq années de lutte

GUERRE SOCIALE. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, jusqu’en 2021, des citoyens se battent pour leurs droits face à un gouvernement qu’ils ressentent comme néolibéral et inflexible. Tel est est le propos de cette Res Publica, une BD documentaire et militante, publiée par les Éditions Delcourt le 16 février prochain.

Cinq années de lutte qui sont racontées dans Respublica, de David Chauvel (scénariste) et Malo Kerfriden (dessinateur). Pour le scénariste, plutôt habitué à produire de la fiction pour la jeunesse, c’est un vrai virage. Le dessinateur est, quant à lui, plutôt un habitué des récits historiques ou documentaires.

Car, selon les auteurs, l’élection d’Emmanuel Macron est marquée par une forte accélération des réformes anti-sociales : de la « loi Travail » à la réforme de l’assurance-chômage, en passant par un abandon effectif des services publics.

Une lecture bien de saison.

"Res Publica", de David Chauvel et Malo Kerfriden - Cinq années de lutte

Voir en ligne : Lire un extrait de Res Publica

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4 Messages :

"Res Publica", de David Chauvel et Malo Kerfriden - Cinq années de lutte
1er février 2022 17:41, par Toledano
Ce genre de dessin est quand même très rebutant. C’est important le dessin dans une bande dessinée, le propos ne fait pas tout.

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- Répondu le 1er février 2022 à 21:17 :
  
  Ouch ! Deux fois "au final" dans le texte dans la même page. Il y a des scénaristes qui écrivent comme ils parlent…
  
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- Répondu par Res Publica, vraiment ? le 1er février 2022 à 21:32 :
  
  Je ne suis pas d’accord avec l’analyse développée sur cette planche et je la trouve même dangereuse. C’est l’argument habituel des gens qui disent de Macron, comme d’autres l’ont dit avant de Hollande et d’autres encore de Sarkozy "ce n’est pas mon président" alors qu’ils se sont abstenus. Je ne suis pas d’accord. Même si vous vous abstenez, vous participez au jeu. S’abstenir c’est s’exprimer. Le Président n’est jamais élu qu’en fonction des régles du jeu. Même s’il gagne avec une seule voix d’avance et une abstention de 80% du corps électoral, il a gagné et donc il est légitime. Considérer qu’un président ne serait pas légitime parce qu’il est mal élu, c’est remettre en question la démocratie. Purement et simplement. Nul n’est censé ignorer la règle du jeu. Si vous vous abstenez, ou si vous votez seulement pour faire barrage, vous ne pouvez pas dire ensuite "il n’est pas élu en mon nom". Car le vote est autorisé même s’il n’est pas obligatoire. Vous ne votez pas ou vous votez contre, mais vous restez un citoyen et donc ce monsieur que vous détestez est votre président. S’il y avait une déchéance de citoyenneté pour chaque abstentionniste (Dieu nous en garde), là d’accord, vous pourriez dire "ça ne me concerne pas, ce n’est pas mon Président". Mais ce n’est pas le cas.
  De même les gens qui disent "Hillary Clinton a gagné le vote populaire en 2016, donc elle aurait du gagner" sont simplement ignorants de la règle du jeu des élections américaines. il faut éventuellement remettre en question les règles d’un jeu après la partie ou avant la partie suivante (et donc voter pour quelqu’un qui changera la règle). Mais on ne change pas la régle pendant qu’on joue.
  La question qu’on doit se poser c’est plutôt pourquoi y a-t-il de plus en plus d’inscrits qui ne votent pas. Une petite idée ?
  
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"Res Publica", de David Chauvel et Malo Kerfriden - Cinq années de lutte
14 mars 2022 14:53, par Kerb

Ouvrage synthétique, intéressant, précis et documenté qui nous retrace les cinq années du mandat Macron et de son gouvernement (ou presque, aux vues de ces dernières semaines ...).
Sous forme de bilan et d’enquête politique , on y parle donc de liberté, d’égalité, de démocratie, de néo-libéralisme mais aussi de colère et de révolution, de violences, d’incompréhensions et bien évidemment de pandémie...
Très critique et à charge (les auteurs ne s’en cachent pas) ce pamphlet de plus de 300 pages n’en n’est pas moins complet et sourcé, sa lecture est parfois exigeante, j’avoue avoir dû relire plusieurs fois certains passages pour bien les assimiler 😅, mais la qualité de son écriture le rend tout de même largement accessible à tous.
Une lecture qui ne laisse pas indifférent tant le travail effectué est impressionnant.
Certes, il est bien évident que cette bande dessinée ne plaira pas à toutes et tous et prête sûrement à débat, ce qui est tout à fait normal dès que l’on s’attaque à la politique.
À vous de vous faire votre propre opinion, mais pour cela, il vous faudra la lire 😉...

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