Mieux renseigné que son confrère La Charente Libre, le quotidien Sud Ouest précise la situation du blocage des subventions en cours à l’encontre du Festival.
Il n’est pas correct de dire que le Conseil Général n’a rien payé à 9eArt+ puisque 112 500 euros sur 225 000 avaient d’ores et déjà été versés avant la précédente édition du Festival.
L’Agglomération (pour 540.000 euros) et la Ville (pour un reliquat de 240.000 euros) ont effectivement suspendu leurs chèques à 9eArt+ car le Trésor Public exige un exemplaire signé de la fameuse convention triennale dont on sait qu’elle n’a pas été signée par le Conseil Général. Mais si Michel Boutant coince sur le versement pour les raisons que nous avons expliquées, « Rien n’interdit aux autres collectivités de verser leur participation au FIBD », déclare à Sud-Ouest, Bernard Rigaud, le directeur général des services du Conseil général.
Le maire et président du Grand Angoulême, Philippe Lavaud, s’est dit, quant à lui, prêt à verser « un acompte » à 9eArt +.
Donc la situation de 9eArt+ est bien moins critique que ce que La Charente Libre a bien voulu le dire. Alors pourquoi ces pleurs de Caliméro de la part de Frank Bondoux annonçant que les prestataires charentais risquaient de ne pas être payés ?
La proximité des élections cantonales de dimanche ne doit pas y être pour rien…
DP
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