Répondu par Fred Boot le 20 janvier 2009 à 06:28 :
Arrêtez de comparer ce qui n’est pas comparable, Monsieur Pincemi, ça flirte vraiment avec le "trollage". C’est fatigant d’attendre les réactions des lecteurs d’Actua Bd et de toujours tomber sur le même leitmotiv de votre part depuis des mois. C’est bon, c’est compris !
Ouvrez les yeux : je n’ai jamais vu au fil des ans autant de réclames, d’articles et de documentaires sur les séries à succès ! Arrêtez de dire que les "indés" dont vous ne comprenez pas les oeuvres sont trop médiatisés, c’est complêtement faux. Cela ne veut pas dire que les séries à succès n’ont pas de mérite, cela veut juste dire que votre monde désiré existe, il est là, bien présent. Vous êtes dans le camps des vainqueurs, Pincemi, souriez ! Alors si vous pouviez avoir la décence d’éviter de conchier le reste de la production bd qui est loin d’avoir autant d’échos, ce serait formidable ! Ou alors dites-le à votre lavabo : ici le message est passé, merci.
Vous espérez un choix "objectif" en considération du nombre de lecteurs ? Il faudrait aussi prendre en compte le tirage de l’album par rapport au chiffre de vente, le budget marketing mis en place, le mois de parution et l’exposition en librairie en terme de temps pour chaque album. Si vous réfléchissez deux secondes, vous vous apercevrez alors qu’on ne peut même pas connaître la qualité et l’importance d’un album en ne considérant que ces données, surtout sur un temps de deux petites années.
Ou alors, on publie des listings et on les lit en comptables plutôt qu’en esthètes. Joli monde, vraiment.
Il y a écrit "Guide" et pas "Meilleurs ventes".
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Répondu par François Pincemi le 20 janvier 2009 à 14:30 :
Heureusement que j’avais posé ma question de façon courtoise et sans agresssivité, sinon je m’en serai pris plein la figure !!!
Ceci dit : quand je vais au rayon BD d’une Fnac, je remarque surtout les piles de nouveautés bien vendeuses (Soleil, Titeuf, van Hamme) et des mangas. Où seront présentés les 200 albums de ce guide ?
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Répondu par Sergio Salma le 20 janvier 2009 à 14:49 :
Mais oui enfin, Pincemi, t’énerves Fred (et un peu tout le monde.)
Au fait, Pincemi, dis-nous un peu, c’est quoi le public réel ?
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Répondu par François Pincemi le 20 janvier 2009 à 19:58 :
Pour avoir une idée du public réel (celui qui par ses achats permet aux maisons d’editions de survivre, aux auteurs de toucher des royalties et aux libraires de payer le loyer et l’Organic), il suffit de consulter le rapport du sieur Gilles Ratier.
Personnellement, je trouve qu’un livre qui se vend à moins de deux mille exemplaires ne rencontre pas son public. Ce qui est normal s’il témoigne de soucis personnels egocentrés ou la haine de la société en général. D’autres formes sont mieux adaptés : la photocopie ou la mise en ligne sur le web. Entre 5 000 et 50 000 exemplaires, nous avons pas mal de livres qui sans etre d’hénaurmes (arf !°) succès commerciaux justifient leur impression et le travail demandé à toute la chaine de la distribution/diffusion (du chauffeur/livreur à l’etiquetteur en librairie). A partir de 50 000 exemplaires, on a une réussite incontestable , de quoi susciter la jalousie de bien des aigris, amers et teigneux. Un peu comme au cinéma, où si une nouvelle actrice apparait, c’est qu’elle a forcément couché avec le vilain producteur.
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Répondu par Sergio Salma le 20 janvier 2009 à 22:43 :
Tu sais ce qu’on va faire, Pincemi ? On va t’ envoyer une dizaine d’éditeurs et une vingtaine d’auteurs, tous genres confondus, t’expliquer la chose. Comme ça après tu seras plus calme.
Juste déjà te dire que 50000 exemplaires c’est un immense et formidable succès en ces temps troublés. Et que toute activité humaine avant de viser à rapporter de l’argent démarre souvent sur d’autres bases. Idem au cinéma , en musique ou dans n’importe lequel de ces domaines qui visiblement te titillent. Et pour te contredire juste pour le plaisir, Putain de guerre de Tardi est un album très noir qui parle des choses les plus laides de la société des hommes. Eh bé tu me croiras pas , Pincemi, mais ça se vend bien au delà de 2000 exemplaires. Ou alors faut aller faire un stage dans une librairie ou dans une maison d’édition, on sent que tu as soif d’apprendre. En attendant tu dis pas mal de bêtises(et tu énerves Fred), faut pas énerver Fred.
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Répondu par Fred Boot le 21 janvier 2009 à 00:47 :
Je laisse le rôle d’aigris à d’autres, je veux bien prendre celui du teigneux.
Interessant de voir que M. Pincemi prône une sélection mathématique et méritocratique tout en considérant la publication web comme une option pour ces infâmes "artristes" qui ne touchent pas un large public. Or, la logique voudrait que la publication sur le web réponde parfaitement à ses attentes : s’il y a un domaine où le systeme comptable influence le succès d’une bd et sa médiatisation, c’est bien la publication en ligne qui évacue tout intermédiaire (critiques compris) au profit d’un contact direct avec un lectorat qui juge.
Le rêve de Pincemi est doublement accompli : d’un côté meilleure médiatisation sur les canaux classiques des bédés à succès du moment, de l’autre apparition d’un lectorat qui tranche dans le lard (on peut même afficher des stats en temps réel sur demande pour voir qui est le "meilleur").
Le web n’est donc pas vraiment une cours de récré pour la caricature d’egocentriques bavant de la salive verte qu’imagine M. Pincemi en parlant des auteurs moins "mainstream". Tout est déjà en place sur le web pour faire des auteurs des producteurs de soupe et des vendeurs de peluche. Pincemi devrait s’en réjouir.
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Répondu par Fred Boot le 21 janvier 2009 à 01:00 :
A noter sinon les propos visant une nouvelle fois à incriminer les auteurs qui ne vendent pas en laissant entendre qu’un livre à moins de 2000 exemplaires ne rentabilise pas la chaine de production.
C’est d’une idiotie à la limite ordurière pour les auteurs : tous les prestataires de service sont généralement payés lorsqu’un livre sort. Les prises de risque concerne donc bien l’éditeur et surtout l’auteur s’il s’est vu attribué des avances de rien du tout voire aucune. L’éditeur acceptant par contrat la publication, l’auteur n’a aucune responsabilité à avoir par la suite si la vente est faible (sauf bien entendu s’il n’a pas rempli sa part du contrat). Un livre qui ne se vend pas est de toute façon le probleme de ces deux entités, et non le votre en tant que lecteur ou celui du "circuit" d’impression et de distribution. Donc, vraiment Pincemi ça devient n’importe quoi votre discours, vous devriez continuer de parler de ce que vous aimez plutôt que de mettre au piloris des gens que vous êtes incapable de cerner ou de comprendre. Ayez au moins l’humilité de faire profil bas quand un truc vous échappe.
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Répondu le 21 janvier 2009 à 22:55 :
je trouve qu’un livre qui se vend à moins de deux mille exemplaires ne rencontre pas son public.
Voilà une remarque d’une rare stupidité (on commence à avoir l’habitude venant de vous), sachant que certains livres ne sont tirés qu’à 2 000 exemplaires justement. "Rencontrer son public" veut aussi dire "cerner l’amplitude de son public", il n’y a pas que Titeuf et XIII dans la BD.
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Répondu par Jef le 20 janvier 2009 à 15:31 :
Une solution : ne tenir aucun compte des avis des critiques et n’écouter que son propre goût. Mais dans ce cas le "guide" ne sert à rien ? Et oui, à rien...
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