Au rayon chef d’entreprise s’intéressant à la bande dessinée, on avait coutume de citer immédiatement Michel-Edouard Leclerc, médiatique et réel amateur du 9ème art.
Le Journal du net dans son édition du 21 janvier nous rappelle que ce dernier n’est pas le seul homme d’affaires français à avoir l’œil qui frise devant une belle planche originale.
Dans un dossier intitulé "Petites et grandes folies des patrons", le site de référence des cadres en entreprise (c’est en tout cas ainsi qu’il se définit lui-même) place avec raison Vincent Bolloré dans la catégorie collectionneur de bandes dessinées. L’industriel français, qui avait déjà eu les honneurs des pages du quatrième numéro du magazine DBD en 2001, y reconnaît que "sa passion relève de la psychanalyse". La bédéthèque qu’il se constitue ne comprend en effet que les premières éditions des BD qu’il lisait étant jeune. BD qui ont formé son caractère et auxquelles il rend hommage en agrémentant son dressing d’une sélection de couvertures.
Le webzine aurait d’ailleurs pu ajouter que le milliardaire est un client fidèle de la maison de vente parisienne Artcurial lorsqu’il s’agit de bande dessinée. De là à dire qu’il participe à l’explosion des prix de ce secteur, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas, faute d’informations.
Laissons donc à la 843e fortune mondiale (selon le magazine Forbes) le plaisir de savourer cette madeleine de Proust bien sympathique. A quand son yacht le Paloma à quai sur les rives de la Charente chaque dernier week-end de janvier ?
THL
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