Le Festival s’était ouvert par un numéro de duettistes du directeur artistique du Festival Bruno Genini et de son président Jean-Pierre Baron, habillé en kilt pour rendre hommage au fantôme de que Nicolas de Crécy avait dessiné sur l’affiche. Le ton était donné.
Comme chaque année, le festival de Blois présente des expositions très qualitatives. En voici quelques souvenirs.
NICOLAS DE CRECY
Elle était magnifique l’exposition Nicolas de Crécy, Grand Boum de 2015 qui a été présent tout au long du festival. Elle avait lieu à la Maison de la BD (3 rue des Jacobins à Blois). Organisée par MEL, cité des arts, elle présente tout le parcours artistique du Grand Boum 2015 : De Foligatto jusqu’à La République du Catch. Près d’une centaine d’œuvres de l’un des plus beaux graphistes d’aujourd’hui. Elle reste ouverte jusqu’au 17 décembre 2016.
PIEM
Toujours à la maison de la BD jusqu’au 17 décembre, une expo Piem. Publié dans Témoignage chrétien, Le Figaro, Le Point, La Croix ou L’Est républicain, le dessinateur de presse, aujourd’hui âgé de 93 ans était présent à Blois pendant le festival. Esprit subtil à l’humour vivace, il a répondu dimanche aux questions de notre collaborateur Patrice Gentilhomme.
ULYSSE
Un autre beau moment de l’édition 2016 est l’exposition Ulysse, les chants du retour qui reste encore quelques jours, jusqu’au 26 novembre, à la Bibliothèque Abbé Grégoire. Une jolie scénographie et une ballade, parfois commentée par une étonnante Pénélope.
HISTOIRE DE POIREAUX
La jeunesse n’est pas oubliée. Le Prix de la ligue d’enseignement 2015, Histoire de poireaux de Marzena Sowa et Aude Soleilhac a fait l’objet d’une exposition entourée d’animations interactives avec les enfants qui ont remporté un joli succès. Elle se prolonge jusqu’au 26 novembre 2016.
THORGAL
Une splendide expo Thorgal faite d’une cinquantaine d’originaux a bluffé la plupart des festivaliers.
PHILIPPE XAVIER : HYVER ET AUTRES PLANCHES
Autre grand dessinateur d’aventures réalistes : Philippe Xavier. dont les festivaliers pouvaient voir l’évolution de son travail sur près de 80 planches centrées autour de sa dernière série Hyver (Glénat).
IROQUOIS DE PATRICK PRUGNE
Le formidable coloriste Patrick Prugne était également de la fête avec de splendides aquarelles qui composent l’album Iroquois (Editions Maghen), une formidable fresque du Québec au moment de l’arrivée des premiers colons.
LE CHEVAL QUI NE VOULAIT PAS UNE ŒUVRE D’ART
L’auteur de Pieter et le Lokken qui rendait hommage à Pierre Brueghel l’ancien prolonge dans le registre de l’hommage aux peintres en dessinant Le Cheval qui ne voulait pas être une œuvre d’art (Delcourt), une rêverie autour de Delacroix, en partenariat avec le Musée du Louvre.
DP
Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)
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