Il semble bien que tout le film tourne autour d’une expérience vécue par Jan Kounen et Vincent Cassel. « Il y a quatre ou cinq ans, en Amazonie, raconte Vincent Cassel, Jan Kounen m’a présenté une tribu indienne, les Chipibos-Conibos, et un de leur chaman m’a initié. En ingérant un psychotrope, j’ai eu un aperçu dela puissance de notre inconscient. Ce fut une claque magistrale ! » C’est sans doute cette claque que Kounen et Cassel s’apprêtent à infliger aux spectateurs.
« Plus qu’un western, dit VSD, « Blueberry est un voyage, une exploration de ses propres frontières ». Bigre. Plus loin, sous le titre « Le choc Blueberry », le journal raconte le film : « L’histoire, somme toute classique, d’un duel à distance entre Mike Blueberry, marshall élevé par des Indiens, et un tueur sans foi ni loi, incarnation du diable sur terre. Pourtant, très vite, le film prend une autre dimension. Celle du film à grand spectacle et à gros budget avec son déluge d’effets spéciaux. » Et de promettre au spectateur un film d’un nouveau genre : « le blockbuster punk » qui se permet des libertés, « dignes d’un film d’auteur ». Ça promet !
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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