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20 finalistes pour le Prix Artémisia de la BD féminine 2023

Par Kelian NGUYEN le 17 décembre 2022                      Lien  
Pour la quinzième année consécutive, l’association Artémisia dévoile les vingt albums finalistes pour son Prix. Un prix qui récompense exclusivement des femmes pour affirmer la qualité de leur travail face à leur invisibilisation dans les grandes listes de prix.

Depuis sa création en 2008, le Prix Artémisia récompense et met en avant le travail d’artistes féminines avec comme critère d’élire uniquement des titres réalisés par une ou plusieurs femmes, suite au constat que la production féminine n’était pas suffisamment représentative dans les listes de Prix ou de recommandations de lecture de fin d’année par rapport à leur qualité évidente.

Chantal Montellier dirige toujours le jury et s’est entourée cette année par Julie Scheibling (scénariste), Isabelle Beaumenay-Chaland (directrice artistique du festival « Les Rencontres Chaland »), Patrick Gaumer (écrivain, journaliste, auteur du Dictionnaire mondial de la BD, Larousse), Pascal Guichard (directeur artistique, graphiste), Christophe Vilain (enseignant, journaliste, rédacteur en chef de TraitpourtraitBD), de leur président d’honneur : Laurent Gervereau (plasticien, écrivain, directeur d’institutions patrimoniales (Musée du vivant) et de réseaux internationaux, président de l’Institut des images) et de leur parrain : Gilles Ratier (écrivain, journaliste, rédacteur en chef de bdzoom.com)

Ils devront départager les finalistes suivants :

20 finalistes pour le Prix Artémisia de la BD féminine 2023 Amalia, par Aude Picault, Éd. Dargaud

- Le Bestiaire du crépuscule, par Daria Schmitt, Éd. Dupuis (collection « Aire Libre »)

- Celle qui parle, par Aliacia Jaraba Abellan, Éd. Bamboo (collection « Grand Angle »)

- Chien hurlant, par Mélissa Morin, Éd. La Boîte à Bulles

- Face à face, par Maeva Rubli et Anisa Alrefaei Roomieh, Éd. Antipodes

- Les Fées scientifiques, par Zoé Sauvage, Éd. Cambourakis

- La Forêt, par Claire Braud, Éd. Casterman

- Fraîche, par Marguerite Boutrolle, Éd. La Boîte à Bulles

- Hanami, toi, moi..., par Julia Cejas, Éd. La Boîte à Bulles

- Mater Baltica, par Elena Tognoli, esperluète Éditions

- Mythes et meufs, par Blanche Sabbah, Éd. Dargaud

- Peau, par Mieke Versyp et Sabien Clement, Éd. ça et là

- Perpendiculaire au soleil, par Valentine Cuny-Le Callet, Éd. Delcourt

- Le Philosophe, le chien et le mariage, par Valentina Grande et Eva Rossetti, Éd. Paquet

- La Réparation, par Nina Bunjevac, Éd. Martin de Halleux

- Roxane vend ses culottes, par Maybelline Skvortzoff, Éd. Tanibis

- Sables mouvants, par Marion Canevascini, Éd. Antipodes

- Si les hommes avaient leurs règles, par Éric La Blanche et Camille Besse, Éd. Le Lombard

- La Tempête, par Violette Vaisse, Éd. L’Agrume

Une biographie est aussi en compétition :

- Last Girl standing, par Trina Robbins, Bliss édition

Une mention spéciale, hors compétition, est faite à la réédition de Sorcières, mes sœurs, par Chantal Montellier, aux Éditions La Boîte à Bulles

Le prix sera annoncé le 9 janvier 2023 (comme chaque année : c’est la date anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, et sera remis le 18 janvier 2023, à l’Espace des femmes-Antoinette Fouque, 35 rue Jacob, à Paris dans le 6e arrondissement.

Une sélection que l’association qualifie déjà de « grand cru ».

(par Kelian NGUYEN)

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tout public France Marché de la BD : Faits & chiffres 🏆 Prix Artémisia
 
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20 Messages :
  • Aaah ! Le retour du prix ouvertement sexiste. Je prends les pop corns.

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    • Répondu le 17 décembre 2022 à  13:15 :

      Ce n’est pas sexiste puisqu’il y a des hommes dans le jury. Ce n’est pas non-mixte.

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      • Répondu par pascal guichard le 17 décembre 2022 à  17:48 :

        Merci de l’avoir remarqué !

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      • Répondu le 18 décembre 2022 à  09:44 :

        Un prix discriminant les oeuvres masculine est bien un prix sexiste.

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        • Répondu le 18 décembre 2022 à  18:04 :

          Ben non. On a le droit d’organiser les compétitions qu’on veut. Quand on organise le concours de la meilleure pâtisserie, personne ne dit que c’est discriminant pour les pizzas.

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          • Répondu le 18 décembre 2022 à  20:14 :

            Oui, vous avez le droit d’organiser une compétition sexiste. Vous pouvez la tourner dans tous les sens, elle est sexiste. C’est même un exemple type.

            Répondre à ce message

          • Répondu par Pourtant le 18 décembre 2022 à  21:14 :

            Mais si ne peuvent participer à ce concours de cuisine que des femmes ou que des hommes, c’est sexiste.

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            • Répondu le 18 décembre 2022 à  23:24 :

              Si vous allez par là, la plupart des compétitions sportives sont sexistes. A part l’équitation… Cet après-midi, j’ai vu un match de foot, il n’y avait pas de femmes sur le terrain, c’est sexiste.

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            • Répondu le 18 décembre 2022 à  23:26 :

              C’est une compétition réservée aux femmes. Vous pouvez dire que c’est sexiste, mais c’est sans importance. Ce serait sexiste si le jury était féminin, si les livres eux-mêmes étaient réservés aux femmes etc. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas plus sexiste que Miss France. Si vous êtes un homme, même charmant en maillot de bain, vous ne pouvez pas participer au concours Miss France.

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              • Répondu le 19 décembre 2022 à  09:34 :

                Bingo, l’exemple a ne surtout pas donné quand on veut défendre un concours sexiste : miss France, attaqué par toutes les associations féministes qui dénoncent une compétition sexiste. Bravo, il fallait la faire celle-là. Allez, bon concours sexiste pour dénoncer le sexisme.

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              • Répondu le 19 décembre 2022 à  10:18 :

                Renseignez vous un peu mieux, une candidate transgenre a participé à l’élection de Miss France cette année.

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                • Répondu par Auteur.ice le 19 décembre 2022 à  11:22 :

                  Et alors ? Une candidate transgenre n’est pas un homme ! Vous dites vraiment n’importe quoi !

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                  • Répondu par Michel Ferrandi le 19 décembre 2022 à  22:00 :

                    C’est vous qui dites n’importe quoi. J’ai fait exprès de parler de Miss France. Je savais que ça allait vous rendre fou. Chaque concours a ses règles. Il se trouve que Artemisia récompense chaque année une BD créée par une femme. Il existe aussi des concours et des prix nationaux, des prix régionaux, des prix réservés aux enfants, aux adolescents, aux débutant etc etc. on ne leur fait pas systématiquement le même procès sous prétexte qu’ils ne sont pas ouverts à tout le monde. Vous, vous venez tous les ans ici écumer de rage contre ce prix en hurlant qu’il est sexiste parce que c’est le SEUL prix qui ne s’intéresse pas aux BD créées par des hommes. Est-ce si grave ? Il y a bien d’autres prix. Faut-il vous rappeler que la production BD reste masculine (par ses auteurs comme ses thématiques) dans une très écrasante majorité ? Faut-il que votre masculinité soit si atteinte et fragilisée pour que vous veniez chaque année faire un sketch aux organisatrices de ce prix sur la façon dont elles devraient défendre la cause des femmes ? N’ont-elles pas le droit de faire ce qu’elles veulent sans qu’un homme viennent tous les ans leur faire la leçon ?

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                    • Répondu le 20 décembre 2022 à  08:01 :

                      On parle alors de prix jeunesse, de pris jeunes talents, de prix polar, les mots ont un sens, les concours ont une raison d’être, et le votre est clairement sexiste. Le problème vient du fait que si l’inverse existé, un prix discriminant la réalisation de bd par des femmes, vous seriez les premières à crier au scandale, et vous auriez bien raison. Mais vous ne voyez même plus ou est le problème à force de dire et de faire tout et son contraire.

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                      • Répondu par Michel Ferrandi le 20 décembre 2022 à  13:16 :

                        Un prix réservé aux hommes ferait scandale parce qu’il serait ridicule. La BD, comme la plupart des Beaux Arts, a été de façon écrasante dominée par les hommes pendant un siècle. Le Prix Artemisia sert à donner de la visibilité aux BD créées par des femmes, rien de plus. Ca vous empêche de dormir parce que vous préfériez l’époque précédente quand les femmes n’avaient pas le droit à la parole. Quand bien même le Prix Artemisia serait un truc sexiste, qu’est-ce que ça pèserait comparé à la masse énorme de sexisme anti-femmes pratiqué par les hommes depuis des millénaires ?

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                      • Répondu par Juliette le 9 janvier 2023 à  16:45 :

                        Ce qui importe c’est que ce concours a bien une raison d’être : le domaine de la bande dessinée est plutôt champion pour invisibiliser ses autrices. Rendre une visibilité à des oeuvres d’une grande qualité faites par des femmes, qui ne l’auraient pas eue dans le circuit du 9ème art plutôt confortable depuis des années dans son entre-soi masculin, est une réponse à un réel déséquilibre, structurel et bien ancré. Si les choses changent, lentement mais sûrement, c’est grâce aux collectifs d’autrices et à ceux et celles (comme le comité de ce Prix !) qui ouvrent des portes pour faire connaître des oeuvres et des talents.

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    • Répondu par pascal guichard le 17 décembre 2022 à  17:47 :

      Mon pov Fred tu en es encore là !
      Comme quoi il y a encore du boulot !
      En fait je ne sais même pas pourquoi je te réponds,
      étouffes toi avec ton popcorn, tu dois être le genre à en bouffer pendant le film dans les salles de cinémas !

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      • Répondu le 18 décembre 2022 à  23:28 :

        Il faut bien reconnaître que les popcorns sont souvent meilleurs que le film… d’ailleurs ce sont les popcorns qui font vivre les salles de cinéma.

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        • Répondu par chantal montellier le 21 décembre 2022 à  09:22 :

          Si le milieu de la bande dessinée n’était pas sexiste de manière outrancière depuis des décennies, et discriminant pour les femmes et leur production, dont la mienne, nous n’aurions pas besoin de ce prix féministe pour tenter de rétablir l’équilibre. Au lieu de nous stigmatiser, vous feriez mieux de mettre votre museau dans les albums sélectionnés par le jury Artemisia, vous en sortiriez peut être un peu moins misogyne.
          .

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          • Répondu le 23 décembre 2022 à  10:27 :

            J’en ai lu quelques-uns, comme des bds d’hommes, je ne suis ni misogyne, ni misandre. Vous devriez faire pareil, vous verriez, vous seriez moins en colère contre l’humanité toute entière. Ca fait du bien de se dévictimiser et d’aller de l’avant, sereinement, loin des modes et des réseaux de sociopathes. Avancer main dans la main serait un grand pas en avant. Mais la politique et les luttes fratricides avant tout, pour savoir qui aura le Grand Prix et toutes ces futilités devient le seul objectif de notre profession.

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