C’est en effet un tome de conclusion qui nous est proposé, mais avec une fin ouverte car le mangaka a changé d’éditeur en 2021. Nous ignorons pour le moment si les éditions Doki Doki publieront la suite des aventures de ces héroïnes à embonpoint.
Nous les retrouvons d’abord pour la suite et fin de leurs vacances sur une île du sud. Un séjour qui tourne à l’affrontement avec le Kraken qui vient réclamer sa vengeance, qui date de leur dernier paysage sur l’île. Sans surprise, la séquence vire au burlesque sexy tout azimut et se termine de façon tout aussi absurde.
Le reste du tome se recentre sur l’elfe, son régime et sa relation avec Naoe. Après un épisode sur une soupe de champignons et quelques explications sur le rapport glucide-protéine-lipide, notre héroïne décide de redoubler d’effort pour enfin perdre du poids, mêlant cet enjeu à un petit quiproquo romantique.
Une conclusion à l’image de la série : simple, drôle et didactique, plein de bons conseils sans être culpabilisant. Quelque part le manga peut même être vu comme une mise en avant du charme des rondeurs vu que les tailles de guêpe sont quasi inexistantes dans ces pages.
Une histoire de Monster Girls grassouillettes victimes de la civilisation moderne qui a proposé un sujet original en l’abordant avec sérieux et moultes conseils, tout en s’amusant de ses héroïnes rarement raisonnables. Une indéniable réussite.
(par Guillaume Boutet)
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50 Nuances de gras : L’elfe qui aimait trop les frites T. 8. Par Synecdoche. Traduction Siméon Ôsterlich. Doki Doki, collection "Seinen". Sortie le 7 décembre 2022. 160 pages. 7,50 euros.
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