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ActuaBD est là pour vous : racontez-nous votre guerre contre le Coronavirus

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 mars 2020                      Lien  
« Nous sommes en guerre » a déclaré hier soir le Président Macron. Un couvre-feu qui nous tient confinés dans toute l’Europe et ailleurs. Si vous êtes dans le monde de la BD : auteurs, libraires, éditeurs ou simples passionnés, profitez-en pour nous parler de vous, de votre métier, de la façon dont vous vivez cette situation exceptionnelle. Exprimez votre solidarité, la façon dont vous vivez ce confinement. Offrez de l’espoir à vos concitoyens, par des textes ou des dessins. Nous publierons les meilleurs. Envoyez-les à redaction@actuabd.com.

ActuaBD est le fruit de bénévoles (nous sommes plus de 40) qui travaillent souvent de chez eux. Nous avons donc l’habitude d’écrire nos articles de chez nous. Nos rédacteurs habitent Paris, Bruxelles, Lyon, Dijon, Toulouse, Liège, La Rochelle, Lille, Le Havre, Tours, Nantes,… et même le Québec, les USA et… la Chine. Donc, en ce qui nous concerne, nous continuerons à vous raconter la BD dans ces jours d’isolement.

Mais pour beaucoup d’entre vous, ce confinement est un bouleversement. Nous n’en avons pas encore vraiment collectivement conscience. Si les auteurs peuvent continuer à créer (et encore, dans quelles conditions…), les libraires eux, doivent rester boutique fermée, mettre leurs employés au chômage partiel tandis que les libraires en ligne recrutent… Et encore, la plupart des transporteurs de type DHL ou Mondial Relay ont suspendu leurs livraisons. Seule la poste fonctionne... jusqu’à présent.

ActuaBD est là pour vous : racontez-nous votre guerre contre le Coronavirus
La rédaction d’ActuaBD à Angoulême, en présence de la dessinatrice Florence Cestac et du dessinateur Nime.
Photo : Cédric Munsch

Quant aux distributeurs classiques, ils ont également réduit leur activité. La plupart des éditeurs ont repoussé leurs nouveautés mais continuent à travailler avec les auteurs, en ligne. Ne parlons pas des titres de presse : Presstalis, qui assure la distribution de 75% de la presse en France était déjà, avant même la crise, au bord du dépôt de bilan. Et même si son concurrent, les MLP, est prêt à prendre le relais, ce secteur de l’édition déjà en mauvais état prend des coups et les journalistes en même temps.

Bref, si le tableau n’est pas joyeux, il faut quand même relativiser, se dire que nos grands-parents et nos parents ont vécu des situations bien pires. cette longue période de paix que nous venons de connaître, si on la considère dans l’histoire, c’est elle qui est anormale.

Alors, dites-nous comment vous vous en sortez (ou pas…), nos colonnes vous sont ouvertes. Écrivez votre histoire, notre histoire. Parce que nous sommes là, vous êtes là. Parce que nous sommes solidaires. Nous retiendrons les contributions les plus réussies et nous les publierons, sauf celles bien sûr qui, par haine ou par manque de de respect, ne méritent pas cette mise en lumière. Pour une fois, parlez-nous de vous, de vos passions, de vos rêves, de vos envies et bien sûr, de vos lectures.

À bientôt.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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1 Message :
  • "Bref, si le tableau n’est pas joyeux, il faut quand même relativiser, se dire que nos grands-parents et nos parents ont vécu des situations bien pires."

    On croirait lire une blague au second degré du Jeune Albert de Chaland.

    Allez dire à des personnes aujourd’hui "Vous n’avez pas connu les tickets de rationnement et les privations du début des années 40, réjouissez-vous d’être dans une file d’attente d’un supermarché à vous demander si quelqu’un autour de vous est porteur du coronavirus. Attendre dans une file devant une épicerie dans les années 1940, à se demander si un bombardement n’allait pas interrompre vos courses, c’était bien pire !"

    Allez dire à une personne en réanimation "vous allez peut-être mourir en étouffant mais dans les années 40 vous auriez pu être un américain débarquant à Omaha Beach pour y crever. C’était bien pire. Ou un juif dans une chambre à gaz. C’était encore bien pire !"

    Allez dire à des personnes qui viennent de perdre un proche et qui n’ont pas pu assister à son enterrement "C’est triste mais pensez aux victimes juives du nazisme qui n’ont pas eu le droit à des obsèques dignes. C’était bien pire !"

    Les époques, les drames, les douleurs ne sont pas comparables. Elles sont vécues intimement. La douleur la plus persistante restant au final celle des proches des défunts. Il n’y a rien à relativiser.

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