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Ake Ordür – Par Lars Sjunnesson – L’Association

Par Morgan Di Salvia le 5 juin 2013                      Lien  
Brûlot punk et anarchiste, « Ake Ordür » du suédois Lars Sjunesson est une bande qui tire sur l’establishment et fait flèche de tout bois. Un défouloir en temps de crise.

Ake Ordür est un flibustier. Cigarette au bec, sexe pointé vers l’avant, il se déchaîne contre une société droitière incarnée par un magasin où l’on vend de l’alcool fort et des policiers qu’il rêve de dézinguer. Par interjections et sentences lapidaires, Ake Ordür c’est haro sur le consumérisme, la société du chacun pour sa pomme et l’autoritarisme qui brime les rapports humains. C’est une véritable bande dessinée punk, un règlement de compte cinglant contre tout ce qui énerve, un point de rassemblement pour tous ceux qui se retrouvent derrière le slogan du bonhomme en costard noir : « Aux chiottes la bourgeoisie et toute l’ordürière société ! ». On a connu des points de vue plus éclairés, mais il faut bien convenir que la lecture de l’Ordür en question défoule !

Ake Ordür – Par Lars Sjunnesson – L'Association
Un extrait de "Ake Ordür"
© Sjunnesson - L’Association

(par Morgan Di Salvia)

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6 Messages :
  • Ake Ordür – Par Lars Sjunnesson – L’Association
    5 juin 2013 10:41, par Oncle Francois

    Bien dans l’esprit du Meder de Menu publié vers 1980.

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  • Ake Ordür – Par Lars Sjunnesson – L’Association
    5 juin 2013 18:17, par la plume occulte

    Comment vont les choses !Il y aurait des punks qui tirent sur l’establishment et on nous dit rien ?On sait pourtant ce que valent les révolutions de fils à papa !

    Plus près de nous dans la BD, et le monde culturel en général,on a plutôt le modèle "punk à chien".C’est la dernière tendance.Avec le toutou la voix de son maître .le marché de l’art.Qui tient en coupe réglée tout ce joli monde.

    Jolis punks rebelles porte-paroles de la société droitière,consumériste,autoritaire et,du chacun pour sa gueule (et ses petits copains).Tant pis pour les autres.

    Du vrai punk on vous dit. c’est la jolie pensée dominante.Noble.Exclusive. au service.Celle distillée par le gros des médias.Qui fêtent ses meilleurs grouillots. Garantissant l’impunité critique ,la surmédiatisation et quelques autres gourmandises que l’on appelle prébendes.

    Distillée aussi par un festival charentais qui pousse la coquetterie de le faire avec les subventions gracieusement attribuées:l’argent de tous.

    Pour l’intérêt et la gloire de certains. De certains seulement.

    L’intérêt général ça fait populo.

    "La bourgeoisie aux chiottes" ? Hmm quel postulat : Encore une habile manière de conduire le public cœur de cible directement vers le produit généralement proposé.L’absolu sans concession dans l’art lui ne connait pas la crise.La lumière viendra un autre jour.

    Allez vive la BD libre.

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    • Répondu le 6 juin 2013 à  09:48 :

      Ça y est, vous avez définitivement lâché la rampe.

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    • Répondu par Oncle Francois le 6 juin 2013 à  11:36 :

      Bien d’accord avec vous, ami occulte. Je vous conseille la lecture instructive du Casemate de juin, dans lequel un responsable BD de Carrefour divulgue ses impressions (ou plutôt son ressenti, au niveau du tiroir-caisse !°) au sujet du marché de la BD.

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      • Répondu par la plume occulte le 7 juin 2013 à  15:53 :

        J’ ai vu cher oncle.Un bel article, c’ est vrai, instructif mais aussi révélateur.De toute évidence le marché de l’acheteur BD se divise en deux parties distinctes, mais la plupart des acteurs concernés ne semblent se préoccuper vraiment que d’ une seule.Un grand n’ importe quoi !Une hérésie culturelle, stratégique et surtout commerciale.

        Un argent doit sentir meilleurs que l’ autre.

        Instructif donc et aussi révélateur. Remarquez comme le président d’ un réseau de librairie parle de sélection naturelle, quand l’ autre intervenant que vous signalez parle de modèle économique. On ne peut mieux dire.

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    • Répondu le 6 juin 2013 à  12:04 :

      Hein ? On n’y comprends rien. Des bouffées délirantes causées par un trop-plein d’aigreur. Un cas !

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