Ce troisième volume entraine notre héros en dehors de son pays. L’État portuaire de Phoenicia constitue ainsi la première étape de son périple pour trouver des alliés susceptibles de s’opposer, aux côté de la Türkiye, à l’hégémonie de l’Empire Baltrhain. Splendide forteresse inviolée depuis 3000 ans, Phoenicia est défendue d’un côté par une falaise abrupte et de l’autre par un port enclavé, protégé par une haute muraille que domine le phare, emblème de la cité.
Composition réalisée à partir du mélange des cités de Phénicie, du phare d’Alexandrie et du fonctionnement politique de Rome, cette ville fait revivre la nostalgie des splendeurs d’antan et des empires déchus. C’est donc à ses côtés, lorsque l’Empire Baltrhain jette son dévolu sur elle, que nous tremblons, tout au long du volume, craignant sa chute.
Associant exploits individuels, stratégies militaires et manigances politiques, Altaïr offre un vrai renouveau au shonen. Rythmé et passionnant, vivant tout en réclamant un peu d’investissement de la part du lecteur du fait d’une certaine complexité dans les enjeux présentés, le manga de Kotono Kato continue de nous convaincre pleinement.
On attend l’arrivée de Mahmud à Vénédik, l’équivalent de notre Venise dans ce monde fictif, avec impatience.
(par Aurélien Pigeat)
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Altaïr T3. Par Kotono Kato. Traduction Fédoua Lamodière. Glénat Manga, collection "shonen". Sortie le 07 janvier 2015. 192 pages. 7,60 euros.
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