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André Juillard, invité d’honneur du 4e Carrefour Européen du 9ème Art et de l’Image d’Aubenas

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 25 mai 2010                      Lien  
Du 28 au 30 mai prochain, Aubenas en Ardèche accueille la 4e édition de son ambitieux carrefour de l’image. Une manifestation qui se perpétue dans le souvenir de son créateur, Claude Moliterni.

Sic Transit Gloria Mundi dirait Triple-pattes. Ainsi passe la gloire du monde. Cela fait la deuxième édition que Claude Moliterni a tiré sa révérence ayant réussi le tour de force d’avoir contribué à faire de la BD un « art ». Promoteur des premières expositions de BD dès les années 1960, il avait été l’un des trois fondateurs du festival d’Angoulême.

Au crépuscule de sa vie, à l’âge où d’autres partent en retraite, il avait créé un site Internet consacré à la BD (BDZoom) et lancé ce Festival de BD d’Aubenas, aujourd’hui animé par Laurent Turpin et Gilles Ratier et le très efficace service culturel de la Ville d’Aubenas.

Après Tardi l’année dernière, c’est André Juillard qui est le parrain de cette édition qui lui consacre force expositions et rencontres, notamment avec une autre personnalité de la BD française, son scénariste Pierre Christin.

Auprès d’eux 25 auteurs en dédicace, des expositions de planches originales, des rencontres/débats, de nombreux ateliers avec les établissements scolaires, des concerts et des animations en plein air. Parmi ceux-ci : Pierre Boisserie, Brechbul, Pierre Christin, Brice Cossu, Olivier Ferra, Annie Goetzinger, François Gomez, Claude Guth, Laurent Hirn, Jean-Marc Krings, Frédéric Peynet, Tommy Rédolphi, Rivera, Sergio Salma, Alexis Santenac, Patrice Serre, Laurent Sieurac, Siro, Stedo, Rémi Torregrossa.… mais aussi le réalisateur Éric Bastier (Casper) ainsi que le producteur de films Thierry Berthier (Toon Factory, production de Franky Snow, Samson & Neon, Mon Ami Grompf...).

Un week-end BD sous le signe de la convivialité dont ActuaBD est le partenaire. Nous ne manquerons pas de vous en reparler.

André Juillard, invité d'honneur du 4e Carrefour Européen du 9ème Art et de l'Image d'Aubenas

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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16 Messages :
  • Le pli du genou semi-plié de la dame est pour le moins...original. La place de son oreille et l’écart entre ses yeux aussi. Le visage de Mortimer est criant de ressemblance, malgré les traits de sa mâchoire qui descendent au niveau des lêvres... Heureusement, un énorme poulet à la Harzak vient survoler placidement la perspective hasardeuse du décor.

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    • Répondu le 26 mai 2010 à  11:47 :

      Je constate, cher Alex que vous savez parfaitement lire et juger un dessin (sans doute êtes vous un grand professionel), sauf que la ligne de mâchoire dont vous parlez est le haut de sa barbe...
      Allez, encore quelques séances de dessin d’après nature...

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      • Répondu le 26 mai 2010 à  18:35 :

        Perso, je suis dessinateur et ce dessin est gravement foiré, c’est un fait.

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      • Répondu le 26 mai 2010 à  20:00 :

        si j’arrivais déjà à faire un dessin à ce niveau, je serais très satisfait.
        merci Mr Juillard.

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        • Répondu par Alex le 27 mai 2010 à  00:07 :

          C’est pas trés difficile. La recette : copiez-copiez-copiez. Et je suis sèrieux, et sans l’ombre d’une arrière pensée cynique.

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      • Répondu par Alex le 26 mai 2010 à  22:30 :

        Yep, vous avez raison. Honte à moi.

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      • Répondu par Alex le 27 mai 2010 à  00:38 :

        Ceci dit, oui je suis un grand professionnel et je sais lire un dessin. Qq chose que vous voudriez rajouter ?

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    • Répondu par Oncle Francois le 26 mai 2010 à  22:08 :

      Ce dessin n’est pas le plus beau de Juillard, il a peut être été fait rapidement, ce qui n’enlève rien aux mérites de l’auteur.

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      • Répondu par Alex le 26 mai 2010 à  23:20 :

        Bon, peut-être. En effet mon message était un coup de gueule. Je n’ai jamais apprécié personnellement ce dessinateur issu de Circus, une revue que je n’ai jamais goûté. Mais mis à part ma méprise quelque peu ridicule sur les maxillaires de Mortimer avouez tout de même que leur rendu est assez malhabile et prête à confusion. Mais le reste de ce que j’ai dit tient. Juillard est un imitateur, peut-être ca passe chez vous, pas chez moi. Son dessin est par trop malhabile et ses mélodrames m’indiffèrent. Il en faut pour tous les goûts, j’en suis bien conscient -mais de là à le faire reprendre Blake et Mortimer et le porter aux nues, il y a un chemin que je ne suis pas prêt à faire.

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        • Répondu par Oncle Francois le 27 mai 2010 à  21:29 :

          allons, allons, mon cher Alex, vous n’allez pas réduire la carrière de Juillard à quelques B&M. Avant il faisait "les sept vies de l’Epervier", avec panache ! Et l’on remarquait facilement la qualité de son trait dans les pages de Circus (ou plutôt Circus laid, y’a rien à voir ! arf arf !°), où il était avec le grand Bourgeon un des deux auteurs intéressants. Son "Cahier bleu" aussi reste mémorable. Le fait est qu’il gagne plus d’argent avec B&M, mais peut-on le lui reprocher ? De toutes façons, il faut vraiment, vraiment être motivé pour lire les textes d’Yves Sente. Un bon éditeur n’est pas forcément un bon scénariste.

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          • Répondu par la plume occulte le 28 mai 2010 à  16:01 :

            La table lumineuse mes amis,les excès de la table lumineuse.Le dessin de Juillard a commencé à partir en sucette quand il a arrêté de crayonner directement sur ses planches.Les proportions, l’énergie ,la griffe-et quelle griffe-s’en sont retrouvés complètement dilués le tout sans consistance.Il faut dire que cette ligne claire pratiquée ne pardonne rien,pas d’ombres ou de demi teintes pour aider l’œil dans les mesures de proportions.Le vrai Juillard s’est évaporé depuis longtemps déjà...Mais c’est vrai aussi pour un certain nombre de ténors sérieusement sur le déclin :cette fameuse phase de régression artistique à laquelle peu ont réussi à échapper dans l’histoire de l’art.

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          • Répondu par Alex le 28 mai 2010 à  22:01 :

            C’est amusant, car en fait en relisant mon message je vois justement qu’il y eut une confusion révélatrice dans mon esprit et quand je parle de mélodrames sans intérêt je faisais justement allusion à Bourgeon.
            Pas très étonnant finalement, "l’école Glénat" ne m’a jamais semblé rien apporter de nouveau : des sous-Jacobs, des sous-Goossens... On en est toujours là. Et c’est d’ailleurs pour cela que je me suis intéressé à vos messages sur la bd indé, c’est le même pattern qui se reproduit : 1-2 créateurs originaux et talentueux, une floppée de suiveurs au talent limité. Combien de sous-Trondheim, pour combien de sous-Menu ?
            Plus généralement je voudrais dénoncer l’absurdité -hors intérêt commerciaux- de faire reprendre une oeuvre comme celle de Jacobs par des artistes qui ne partagent pas les mêmes obsessions et angoisses que lui - car là est bien le moteur de la création. Alors on assiste à une série d’aventures rocambolesques placées plus au moins sous le signe du mystère... Vraiment, de qui se moque t-on ?

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            • Répondu le 29 mai 2010 à  11:58 :

              Bourgeon n’a rien apporté de nouveau ?Ouais si on veut-ils doivent d’ailleurs penser pareil à Angoulême-.Personne n’est obligé de lire Blacke et Mortimer,et avec des raisonnements comme celui sur les créateurs et les suiveurs,on en serait encore à peindre sur les murs des cavernes.

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            • Répondu par Oncle Francois le 29 mai 2010 à  13:08 :

              "Et c’est d’ailleurs pour cela que je me suis intéressé à vos messages sur la bd indé, c’est le même pattern qui se reproduit : 1-2 créateurs originaux et talentueux, une floppée de suiveurs au talent limité."

              Vous avez tout compris à ma grogne, d’autant plus que la BD indé a bénéficié d’une complaisante "hype" gratuite dans la plupart des journaux dits "branchés".

              Et si j’apprécie les bonnes BD du passé, c’est parce qu’elles témoignaient de l’enthousiasme, dutalent et de la sincérité de leurs auteurs qui s’épuisaient à produire en toute modestie des chefs d’oeuvre à une époque où la BD était moins médiatisée d’aujourd’hui.

              Pour les B&M récents, je ne peux apprécier que ceux de Van Hamme et Ted Benoit. Mais je relis tous les cinq ans "les 7 vies de l’Epervier" !

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              • Répondu par la plume occulte le 30 mai 2010 à  13:58 :

                Trondheim ,Menu et toute la clique sont d’ailleurs eux même des suiveurs puisque il n’ont rien inventé- la BD commence à avoir une histoire assez conséquente:plus de vingt ans malgré ce que certains s’appliquent à croire-.Alors allons-y doucement avec les qualificatifs créateurs originaux et autres.

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                • Répondu par Alex le 31 mai 2010 à  18:02 :

                  Pour revenir au coeur de mon 1er message, je voudrais ajouter que ce dessin de Juillard me semblait très malhabile. Et après -quoi, 30 ans de carrière ?- je me demande comment cela est possible. On peut produire des dessins peu inspirés, voir râtés mais... aussi emprunts et maladroits ?! C’est peut-être mes préjugés, personnellement j’y décrypte le manque d’assurance d’un dessinateur qui a endossé un costume un peu trop grand... ou un peu trop serré.

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