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Angela & Clara - Par Calo - Gallimard

Par Charles-Louis Detournay le 19 décembre 2013                      Lien  
Émile Bravo introduit un nouveau venu chez Bayou ! Calo dévoile les tranches de vie de deux adolescentes espagnoles : une grande authenticité, doublée, en arrière-plan, d'une passionnante peinture sociale.

Angela et Clara s’ennuient grave dans leur vie d’ado. Indéscotchables, les deux copines passent le temps en terrorisant le petit nouveau du quartier et en s’incrustant dans les soirées alcoolisées des plus grands...

Comme tous les adolescents, le duo de choc qui roupille en classe méprise gentiment leurs parents. Les deux terreurs aux gueules d’ange partagent tout... Alors, quand Clara trahit Angela en embrassant un garçon pour la première fois, c’est vraiment la cata !

Angela & Clara - Par Calo - Gallimard

Cet album débutant comme une chronique légère de la vie d’une bande d’adolescents, on se passionne rapidement pour son ton badin qui contraste avec la profondeur sociale qui est dépeinte : les enfants lâchés dans les rues et qui découchent, les relations hommes-femmes qui dépendent de leur situation sociale... Mais tout ce petit monde se mélange sans aucun a priori, un résultat difficilement imaginable dans nos contrées mais possible chez nos rudes amis Ibères.

Émile Bravo a traduit lui-même ce jeune auteur espagnol, Calo, déjà récompensé de nombreux prix dans son pays. Nul ne doute que le ton particulier et frais d’Angela & Clara nous permettra bientôt de découvrir d’autres de leurs aventures.

(par Charles-Louis Detournay)

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10 Messages :
  • Angela & Clara - Par Calo - Gallimard
    19 décembre 2013 15:19

    Émile Bravo introduit un nouveau venu chez Bayou !

    Et après on nous dira que la bande dessinée ne fonctionne pas parce cooptation...

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    • Répondu par Jean-Luc Cornette le 20 décembre 2013 à  01:06 :

      Emile Bravo a traduit le bouquin. Est-ce que c’est lui qui l’a découvert en Espagne ? Si c’est le cas, c’est tout à son honneur. Où est le problème, monsieur ou madame l’anonyme ? Est-ce de la cooptation de publier ou d’aider à la publication quelqu’un dont on apprécie le travail ? Allons plus loin dans la parano : est-ce de la cooptation lorsqu’un éditeur, en plus d’apprécier le travail d’un auteur, apprécie également cet auteur ? Un éditeur ne devrait donc jamais connaître les auteurs qu’il publie. Un auteur ne devrait jamais parler d’un autre auteur qu’il apprécie à son éditeur ? Vous voyez sans doute souvent des éditeurs francs-maçons, scientologues, aristocrates ou reptiliens préférer publier des mauvais auteurs francs-maçons, scientologues, aristocrates ou reptiliens plutôt que des bons auteurs d’une autre obédience (juste dans le but de rester dans le petit cercle de sa société secrète qui complote contre le monde entier en se foutant complètement de perdre beaucoup d’argent). La remarque de cet anonyme adepte de la théorie du complot est déplacée et n’a vraiment aucun sens.

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      • Répondu le 20 décembre 2013 à  15:10 :

        Est-ce de la cooptation de publier ou d’aider à la publication quelqu’un dont on apprécie le travail ?

        Oui, absolument, c’est même la définition de cooptation.

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        • Répondu le 21 décembre 2013 à  21:01 :

          Et alors, c’est pas bien la cooptation ? Après tout Jijé a coopté Franquin, Morris, Will, qui ont coopté Goscinny, Peyo, Roba, qui ont coopté Walthéry, Derib, Wasterlain etc...

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        • Répondu par Jean-Luc Cornette le 21 décembre 2013 à  22:06 :

          Si un éditeur décède, est viré ou démissionne et que ses collègues décident de le remplacer par son assistant, l’attachée de presse ou le directeur de marketing de la boîte, on parlera de cooptation. Si un scénariste arrête l’écriture d’une série et que l’éditeur décide de le remplacer par le standardiste de la maison d’édition, dans ce cas de figure étonnant on parlera peut-être aussi de cooptation. Dans un rapport fournisseur - client, le choix d’un fournisseur indépendant ne peut être défini comme une cooptation. Même si le client apprécie le travail fournit par le fournisseur (ce qui est quand même la moindre des choses). Il faut savoir que dans 99% des cas, ce sont les auteurs qui démarchent les éditeurs et non les éditeurs qui appellent les auteurs !

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          • Répondu le 22 décembre 2013 à  00:20 :

            Il faut savoir que dans 99% des cas, ce sont les auteurs qui démarchent les éditeurs et non les éditeurs qui appellent les auteurs !

            Vos chiffres datent. À l’heure actuelle il serait plus juste d’écrire : "Il faut savoir que dans 99% des cas, ce sont les éditeurs qui démarchent les auteurs." Il suffit de voir que la plupart des albums qui sortent sont des produits d’éditeurs, et que chaque éditeur tente de débaucher les auteurs les plus vendeurs chez leurs concurrents. Les collections, les concepts, les séries courtes dans le temps mais à multiples auteurs (scénaristes comme dessinateurs) sont autant de produits d’éditeurs pour lesquels les auteurs ne peuvent même pas démarcher.

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            • Répondu par Jean-Luc Cornette le 22 décembre 2013 à  09:57 :

              Je veux bien descendre à 95 %... Mais si j’en venais à me tromper et que aviez raison (c’est à dire que, globalement, la majorité des albums sont des "produits" d’éditeurs), je pense que la première chose que vous devriez faire, c’est d’arrêter de lire de la BD. Ca y est, c’est fini, la créativité est morte !...

              Répondre à ce message

              • Répondu le 22 décembre 2013 à  16:59 :

                Il peut y avoir de la création dans les produits d’éditeur.

                Répondre à ce message

                • Répondu par Jean-Luc Cornette le 22 décembre 2013 à  22:09 :

                  Je préfère arrêter le débat, non pas qu’il soit inintéressant, bien au contraire. Mais parce que je ne sais pas avec qui je m’entretiens (la même personne depuis le début ? Plusieurs interlocuteurs différents ?) Cet anonymat est tout simplement insupportable. Dommage.

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                  • Répondu le 23 décembre 2013 à  02:44 :

                    Vous n’êtes pas moins anonyme que les autres intervenants, ce n’est pas parce que vous mettez votre nom qu’on saurait qui vous êtes.

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