Angoulême 2011 : Ce qu’il faut savoir avant de partir au Festival

Neigera-t-il ? À chaque édition du festival, la question se pose. Et est posée par les visiteurs étrangers comme cet ami qui préside la délégation chinoise de Hong Kong qui se demandait s’il fallait sortir les moonboots ! Il est vrai que, certaines années, on croyait revivre une séquence des Dalton dans le blizzard ! Mais cette année, en dépit d’un climat assez frais (couvrez-vous !), il semble que le week-end sera plutôt sec. Bonne nouvelle pour le FIBD !

Où dormir ?

Si vous n’avez pas pris les précautions nécessaires, c’est l’horreur ! Ce n’est pas compliqué, tous les hôtels sont pleins depuis longtemps. Mais il y a peut-être solution : le logement chez l’habitant, on peut contacter l’office de tourisme d’Angoulême sur ce lien.

L’autre solution, si l’un d’entre vous a le permis : loger dans la périphérie, à Cognac ou ailleurs. Il y a des endroits absolument charmants ! Là aussi, voyez le syndicat d’initiative. Enfin, Bordeaux est à une heure en TGV. Faute de grives…

Superdupont dans l’exposition "Parodies" au Musée de la BD

Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Le budget

Le Festival coûte cher si l’on se réfère à la nomenclature des prix : de 6 à 30 euros, selon que l’on reste un jour ou plus. Il faut savoir que ces tarifs n’incluent pas les concerts. Cela vient en plus… Il faut bien compter 500 euros par personne pour 4 jours, sans compter les BD achetées !

Les restos et les cafés ont des prix normaux. Souvent, un menu « spécial BD » est proposé. Mais allez-y tôt si vous voulez éviter le Quick car ces établissements sont pris d’assaut.

Toute la ville est pavoisée aux couleurs de la BD. Ici, la vitrine d’une pâtisserie aux Halles.

Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

L’exposition "Génération Spontanée" en plein montage.

Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Les BD sont au prix normal. Mais l’avantage d’Angoulême, c’est que vous pouvez repartir avec une dédicace (et respectez l’auteur, hein !) ou encore acquérir des éditions spéciales faites pour le salon. Collector ! Mais armez-vous de patience, les « stars » du crayon sont souvent sollicitées, suscitant parfois des dérives.

Les expos

Il y en a des dizaines (voir notre article "demandez le programme) : des « officielles » et des « off ». Parmi celles qu’il ne faut pas rater :

  L’exposition « Parodies : la bande dessinée au second degré » qui met en avant l’usage parodique de la BD vis-à-vis des grands arts (Peinture, littérature, cinéma…) mais aussi de la BD elle-même… (Voir notre chronique).

  L’exposition du président Baru : DLDDLT (Debout les Damnés de la Terre) où le festivalier entrera de plain-pied dans les histoires du Président d’Angoulême 2011. Voir notre chronique.

  L’exposition « Génération Spontanée », qui présente la nouvelle bande dessinée belge, où la BD touche parfois à l’art contemporain. Pour vous décrasser l’œil et voir "autre chose". Lire notre chronique ici.

Les conférences, les concerts…

Il y en a pour tous les goûts, en particulier le concert le groupe new-yorkais Heavy Trash (Jon Spencer & Matt Verta-Ray) dont le rockabilly fera vibrer les dessins que Baru et Jean-Christophe Chauzy feront en direct.

On se reportera utilement au programme du Festival « Heure par Heure » sur le site du Festival, même si les liens ne sont pas toujours cliquables.

Pour le reste, le Festival est ouvert le jour et… la nuit, « Le Chat noir » et le sympathique « Blues Rock Café » face aux halles étant les lieux de ralliement en début de soirée.

Nous vous donnerons en tout cas un compte rendu de cette édition 2011 au fur et à mesure des évènements et des remises de prix.

Pour vous mettre dans l’ambiance, relisez les articles du dossier Angoulême 2011 pour mieux apprécier l’ambiance du Festival.