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Angoulême 2017 : L’Association du FIBD et le vrai patron du Festival

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 13 juin 2016                      Lien  
Nous écrivions naguère de l'Association du Festival Internationale de la Bande Dessinée d'Angoulême que c'était une "instance-croupion", une coquille quasiment vide peuplée de membres "cacochymes" servant de cache-nez au vrai patron du FIBD : Franck Bondoux. Face à la proposition d' "Angoulême, la Renaissance" lancée voici quelques jours, l'instance qui a donné le mandat à 9eArt+ réagit avec vigueur contre les "turlurons" qui ont le culot de se poser en concurrent de 9eArt+ en vue d'un éventuel appel d'offre, dans un communiqué du FIBD rédigé dans la fureur.
Angoulême 2017 : L'Association du FIBD et le vrai patron du Festival
Jacques Renard, médiateur nommé par le Ministère de la culture. Il lui revient de démêler le sac de noeud du FIBD.
Photo DR

Alors même que le médiateur Jacques Renard doit remettre prochainement son rapport, un groupe d’Angoumoisins mené par le fils du fondateur du Festival Jean Mardikian, Patrick Mardikian, dénommé "Angoulême, la Renaissance", soutenu par sept Grands Prix d’Angoulême, de Florence Cestac à François Boucq, de Martin Veyron à François Schuiten, et d’éminents spécialistes de la bande dessinée comme le Britannique Paul Gravett ou le journaliste Laurent Melikian, avait fait publiquement acte de candidature, se positionnant pour un éventuel appel d’offre si, par extraordinaire, la donne devait changer sur les bords de la Charente.

Rappelons qu’un contrat lie l’Association du Festival International de la BD d’Angoulême à 9eArt+, lequel aurait été reconduit dans des conditions pour le moins controversées pour une nouvelle période de dix ans, sans appel d’offre d’aucune sorte, alors que 46% de fonds publics, selon son organisateur, soit un peu moins de deux millions d’euros, irrigue les comptes de cet événement.
Nous avions favorablement salué cette opportunité, car nous sommes dans l’idée que, sans alternative, la crise qui oppose aujourd’hui 9eArt+ avec les éditeurs et les auteurs de bande dessinée et qui avait provoqué une demande de médiation au ministre de la culture, ne pourrait se résoudre.

Pour la presse régionale, c’est KO à OK Corral !

"À la Spaggiari"

La direction du FIBD ne l’a pas apprécié la démarche, d’autant qu’un message envoyé à tous les adhérents de l’Association du FIBD par ses initiateurs les invitait la semaine dernière à venir en discuter autour d’un verre... Delphine Groux, la chargée de communication de l’Association et propre fille du fondateur du Festival, Francis Groux, qui a lié le FIBD à 9eArt+ pour ce fameux contrat reconductible, est furibarde contre cette manœuvre "à la Spaggiari" (référence à un célèbre gang qui avait réussi un casse spectaculaire dans les années 1970 en passant par les égouts).

Du coup, elle flingue. Dans son communiqué, on peut lire que les sept Grands Prix et les spécialistes signataires de la motion menée par Patrick Mardikian deviennent des "joyeux turlurons". Ils sont accusés de vouloir faire "main basse" sur le Festival. On en appelle à "l’état de droit", qualifiant sans rire ce qui n’est qu’une simple disposition à un appel d’offre de "coup d’état" ! On met en cause "l’honnêteté intellectuelle" des prétendants comme si, ces dernières années, il n’y avait que des choses positives à retenir du Festival.

"Le festival n’est pas à reprendre !" proclame Delphine Groux, la fille de Francis Groux qui a mis en oeuvre le contrat entre le FIBD et 9eArt+.

Madame Groux récuse d’ailleurs tout simplement le fait que le Festival est en crise. La colère des éditeurs et des auteurs ? Les couacs répétés de la dernière édition du Festival ? Du vent ! "Non, le Festival d’Angoulême n’est pas au bord du précipice et n’a aucunement besoin d’être sauvé par des amateurs qui se prétendent professionnels, écrit-elle. A ce sujet il suffit de regarder attentivement leurs propositions pour voir ce qu’elles révèlent : au mieux une grande méconnaissance des réalisations du Festival et au pire, beaucoup de mauvaise foi." Tout va donc très bien, madame la marquise...

Le vrai patron du FIBD

À ces invectives, s’ajoute un autre document, que la "responsable des relations presse" du FIBD (qui ne nous envoie pas ses communiqués, soit dit en passant...) invite à lire : une note de 14 pages (14 pages !) Intitulée "Vérités à la renaissance". Ce document que nous avons pu consulter reprend les "14 propositions" de l’alternative "renaissance" pour mieux conclure à "un catalogue d’idées « lancées en l’air » dans le cadre d’une joyeuse réflexion de « Joyeux Turlurons » (chers à Séraphin Lampion). Effectivement, ces réflexions semblent davantage sortir de l’esprit d’amateurs que de réels spécialistes de la bande dessinée et de l’événementiel."

Donc, si l’on comprend bien Madame Groux, pour la direction de l’Association du FIBD, il n’y a rien à réformer et le contrat avec 9eArt+ n’est pas à remettre en cause. Circulez, il y a rien à voir ! Nous nous trompons, ou c’est précisément cette réforme qui est aujourd’hui en discussion auprès du Médiateur ?

Cerise sur le gâteau, La Charente Libre (10.06.2016, un article de Stéphane Urbajtel), toujours sagace, a eu la curiosité de faire un clic droit sur la note "Vérités à la renaissance" et là, ô surprise, elle découvre que l’auteur de ce document est... Franck Bondoux, le patron de 9eArt+ !

Pas gênée par cette curieuse coïncidence et sans se justifier en aucune façon (nos colonnes lui sont ouvertes...), Delphine Groux joue la matamore auprès du quotidien angoumoisin : "Celui qui tiendra le stylo à ma place n’est pas encore né !" déclare-t-elle.

On a plutôt l’impression que celui qui corrige ses textes a déjà vu le jour, en revanche : il semble bien être le seul vrai patron du Festival.

Alors, qui a rédigé cette note ? Franck Bondoux, patron de 9eArt+, ou Patrick Ausou, président, démissionnaire, de l’Association du FIBD ?
Le communiqué de presse de l’Association du FIBD

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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46 Messages :
  • Il faudrait expliquer un peu cette analogie avec Spaggiari... Parce que franchement ? A part peut-être une impression de d’égout à force de suivre cette affaire-ci...

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  • Que la direction du festival change de main est une chose, qu’elle passe dans la main de vieux croulants en est une autre... La majorité des signataires de ce plan de sauvetage approche l’age de la retraite et je ne suis pas sur qu’on ait besoin de renforcer la position de gens qui a la vue des différentes dispositions proposées cherchent avant tout a protéger leurs propres intérêts.
    Lorsque l’académie avait la main pour les élections, on a pu voir ce que ça a donné.... A l’orée des perturbations, la partie réactionnaire se réveille et cherche à préparer le post angouléme en adoptant des mesures de délocalisation du grand prix, le tout enrobé d’un beau maquillage laissant croire de leur bonne foi, car effectivement les alternatives proposées font doucement rigoler.
    Soirée des auteurs, artist alley... Ces gens la sont ils jamais allés au Mercure ou dans la bulle du nouveau monde ?

    Place aux jeunes !

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    • Répondu par Laurent Colonnier le 13 juin 2016 à  23:48 :

      Vous pourriez avoir le courage de signer votre diatribe (si toutefois vous savez ce qu’est le courage), ça pue votre intervention.

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      • Répondu par Vega le 14 juin 2016 à  09:20 :

        C’est signé, z’avez pas vu ? "Vega" en toute lettre. Super votre argumentation au passage, continuez comme ça.

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        • Répondu par Laurent Colonnier le 14 juin 2016 à  16:36 :

          Super signature, du niveau de "Un bon français" pour les courriers à la Kommandantur ou d’ "Un ami qui vous veut du bien" pour les maitres chanteurs. La plaie d’internet c’est les gens qui n’assument pas leurs propos.

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          • Répondu par machin le 14 juin 2016 à  17:56 :

            Et ça changerait quoi , qu’il y ait écrit Vega, dugenou ou Jean-Christophe Dupont ? Si le commentaire vous avait plu, auriez-vous de même reproché à l’auteur d’écrire sous pseudo ?
            Ce qui compte c’est le fond.
            On trouve des commentaires passionnants sous pseudos.
            Et des débilités confondantes signées sous un vrai nom.

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            • Répondu par Vega le 14 juin 2016 à  21:57 :

              Ah merci, enfin un peu de bon sens ! Je pense que Moebius, Jijé ou même Hergé ne vous contredirons pas.

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              • Répondu par Richard (Teljem) le 15 juin 2016 à  07:17 :

                Ce n’est jamais très élégant de vouloir faire parler les morts et ils n’étaient pas anonymes malgré leurs pseudonymes.

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            • Répondu par Jean-Christophe Dupont le 15 juin 2016 à  10:22 :

              Bonjour. Merci de ne pas citer mon nom dans cette affaire. Je vous passe mon avis puisque je suis là ; donner un avis sous pseudo ou anonymement n’enlève rien à la pertinence très souvent. Mais c’est la preuve d’un manque de volonté de franchise et par là-même ça dénote d’un climat général que tout le monde a fini par accepter. Moi, Jean-Christophe Dupont, je serais juste un peu gêné de converser avec une personne masquée.

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            • Répondu par Dominique le 15 juin 2016 à  10:30 :

              Il faut un certain courage pour se présenter sur internet sans masque, car on y subit des attaques ad hominem et ad personam (salut Schopenhauer) par des anonymes qui n’ont rien de justiciers masqués. Dans un sujet touchy comme celui-ci il est important de savoir d’où viennent les commentaires fielleux, auteur ? libraire ? éditeur ? organisateur ? contre proposition ? mairie ? lecteur ? commerçant ou Angoumoisin ? (moi je suis lecteur, fan, je vais à Angougou chaque année pour les expo et les dédicaces).

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          • Répondu par Vega le 14 juin 2016 à  21:41 :

            Visiblement, vous aimez bien parler des choses que vous ne connaissez pas...
            La plaie d’internet ce sont les trolls qui n’argument pas.

            A moins que vous ne soyez de de ceux qui jugent de par la renommée, connaitre mon nom ne vous avancerez a rien, je suis un anonyme. Personnellement, je n’ai rien a fiche que vous fussiez auteur, si vous voulez remettre en cause mon discours allez y, mais faites le donc avec un minimum de réflexion svp car a part des insultes dignes de la cour d’école, je n’ai pas vu grand chose jusqu’ici qui me fasse prendre en considération quoi que ce soit de vos propos d’une incohérence rare. Que viennent faire vos histoires de délation et de chantage dans cette histoire ?

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            • Répondu par Vega le 14 juin 2016 à  21:59 :

              Oups visiblement il y a eu un soucis qui fait que l’on croirait que mon dernier message se rapporte au commentaire de Machin, alors qu’il s’agit bien évidemment d’une réponse au charabia de Monsieur Colonnier.

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              • Répondu par Richard (Teljem) le 15 juin 2016 à  07:25 :

                Nul charabia dans le message de Laurent Colonnier, en 3 lignes il est pertinent, concis et jamais insultant, en revanche c’est vous , protégé par votre anonymat qui traitez les Anciens Grands Prix de "vieux croulants" et de "réactionnaire", ce jeunisme irrespectueux est totalement déplacé.

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                • Répondu par Vega le 15 juin 2016 à  14:16 :

                  L’irrespect que vous me concédez n’est peut être que le fruit du ressentiment envers une politique de longue haleine menée par les dits grand prix pour évincer de maniére totalement discriminatoire une partie du monde civilisé, notamment les fameuses "japoniaiseries".

                  Si vous êtes respectueux envers le rascisme, je ne le suis pas.

                  Ensuite si vous n’êtes pas en mesure de décrypter un mouvement égoiste visant à enlever du sein maternel (celui la même qui les a nourri et élever) la partie du palmarés qui les intéresse, à savoir le grand prix, afin de consolider l’assise des auréolés, quitte a accentuer les perturbations qui pourraient potentiellement entrainer la disparition du festival matriciel, c’est votre choix.
                  Je vous inviterai néanmoins à un peu mieux vous renseigner sur ceux que vous défendez . je vous rapellerai juste que rien n’est acquis à vie et que sans interventionnisme réactionnaire, un nouveau palmares aura vite fait de faire tomber aux oubliettes les petites gloires d’antan.

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                  • Répondu le 16 juin 2016 à  09:25 :

                    Pourriez-vous revenir au sujet de l’article ? Merci !

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                  • Répondu par Riverside le 16 juin 2016 à  12:00 :

                    Donc pour monsieur vega Florence Cestac, François Boucq, Martin Veyron et François Schuiten sont d’horribles racistes (ils avaient qu’à biberonner au club Dorothée ces salauds de vieux). Quelle réthorique !

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                    • Répondu par Vega le 16 juin 2016 à  14:37 :

                      Il y a dans le lot des xénophobes, oui c’est certain.

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  • Blablabla blabla blabla. Sans la présence des auteurs, cette foire à la saucisse n’attirerait presque personne. La seule réforme urgente : RÉMUNÉRER LES AUTEURS !

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    • Répondu le 14 juin 2016 à  09:05 :

      « RÉMUNÉRER LES AUTEURS ! »
      Lesquels ? Par qui ? Comment ? La majorité des auteurs paient eux-même leur transport, leur hébergement et leurs repas (certains même doivent payer l’entrée).

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      • Répondu le 14 juin 2016 à  14:39 :

        Les auteurs qui dédicacent doivent être rémunérés pour leur prestation.

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        • Répondu par Richard (Teljem) le 15 juin 2016 à  07:15 :

          Si vraiment ça arrive il y aura beaucoup beaucoup moins d’auteurs conviés à dédicacer.

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          • Répondu le 15 juin 2016 à  08:11 :

            C’est sûr, une armée d’esclaves, c’est moins coûteux. La surproduction existe aussi parce que un maximum d’auteurs acceptent d’être payés des cacahuètes. Résultat, les éditeurs s’enrichissent et la majorité des auteurs s’appauvrissent. Il vaut donc mieux moins d’auteurs à dédicacer.

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        • Répondu par zot le 15 juin 2016 à  21:16 :

          Ils touchent en principe des droits d auteur sur les livres vendus, alors cela va bien : Par contre, d accord pour un remboursement des frais d hotel 2 etoiles et du train en seconde classe par les editeurs : Pas d objection a une artist alley comme a San Diego. ils louent un stand et vendent leurs planches ou font des comissions

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          • Répondu le 16 juin 2016 à  09:24 :

            Vous, vous ignorez tout de la rémunération des auteurs. Vous faites quoi dans la vie ?

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            • Répondu par zot le 16 juin 2016 à  20:54 :

              Je ne suis pas auteur de BD, ni editeur ni libraire si cela vous rassure. Juste lecteur et acheteur ! Donc je lis ou achete les BD qui me plaisent : Parfois c est une rencontre dedicace qui me permet d entrer dans un nouvel univers, quand l auteur est en train de terminer un superbe dessin et qu il n y a pas de file d attente, je tente ma chance.
              Pour les vedettes, autre probleme. leurs dedicaces sont moches et il faut attendre longtemps, je les laisse donc a leurs groupies et aux speculateurs sur le net :

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              • Répondu le 17 juin 2016 à  09:08 :

                Effectivement, vous ne savez pas comment les auteurs sont rémunérés.

                Dans la vie, si vous êtes juste lecteur et acheteur, puisque vous ne mentionnez aucune autre activité, je peux supposer que vous êtes rentier…

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                • Répondu par Zot le 18 juin 2016 à  12:26 :

                  Mom metier est sans rapport avec la BD. Salarie, j ai change plus de dix fois d employeurs au cours des trente dernieres annees : J ai egalememt change plusieurs fois de secteur d activite, et j ai parfois meme accepte la mobilite geographique. A terme, pourquoi pas auto entrepreneur ? au moins, on reste libre de son destin :

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                  • Répondu le 18 juin 2016 à  13:16 :

                    On avance ! Vous êtes salarié et ne connaissez rien de la rémunération des auteurs. Lorsque vous écrivez "Ils touchent en principe des droits d auteur sur les livres vendus, alors cela va bien". Vous imaginez qu’ils touchent combien sur un exemplaire vendu H.T. ? Quelle avance supposez-vous qu’un auteur perçoit en moyenne pour faire un album de 48 pages (classique) et combien d’exemplaires doit-il avoir vendu pour rembourser son avance ? Pour un album classique, il faut environ un an de travail en moyenne, sauf si on bâcle. Et depuis le début des années 90, la mode est de bâcler. Ce qui a tiré les prix vers le bas pour les dessinateurs méticuleux. Donc, calculez ce que touche un auteur, déduisez les charges sociales obligatoires, n’oubliez pas de considérer que les congés payés et le chômage n’existent pas pour les auteurs et que les heures ne sont jamais comptées. Beaucoup travaillent 70 heures par semaine pour ne même pas atteindre l’équivalent d’un smic mensuel, et tout cela pour le divertissement des lecteurs. À partir de là, vous pourrez commencer à considérer si "cela va bien" ou pas.

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                    • Répondu par Sergio SALMA le 18 juin 2016 à  19:16 :

                      "la mode est de bâcler". Haha. Alors vous oui, vous êtes un connaisseur, ça saute aux yeux.

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                      • Répondu le 18 juin 2016 à  21:45 :

                        Certainement moins connaisseur que vous…

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                        • Répondu par Sergio SALMA le 20 juin 2016 à  16:13 :

                          Non mais il ne s’agit pas de s’y connaître ; c’est juste que pour défendre la cause, vous dénigrez en schématisant un peu quand même.

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                          • Répondu le 20 juin 2016 à  20:02 :

                            Pour faire passer une cause, si vous commencez par les nuances, vous risquez de noyer la cause. Mais encore une fois, je schématise… exprès.

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                      • Répondu par Paul Maes le 4 juillet 2016 à  18:13 :

                        Franchement, quand on ouvre certains albums, oui, c’est bâclé et plus que bâclé...

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  • Si le seul intérêt du document réside dans un clic droit, autant prendre "ses clics" (et ses claques ?). Plus sérieusement, il est très vraisemblable que - pour de simples raisons techniques - le document initial ait été modifié afin d’être placé sur le site internet du Festival (rubrique de L’Association). Nul besoin donc d’y voir une sempiternelle manipulation plus ou moins douteuse...

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    • Répondu le 14 juin 2016 à  09:52 :

      Une organisation qui s’octroie 20 ans de financements publics sans mise en concurrence n’aurait vraiment aucune raison d’être parfois soupçonnée de "manipulation plus ou moins douteuse". Il n’y a plus qu’une frange de membres de l’association du festival pour y croire encore...

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  • Pour le festival de Cannes le scandale, l’agitation, ça donne un côté glamour , ça attise les passions, ça joue pleinement le jeu de la promotion, c’est parfait. Pour Angoulême, la même chose fait juste pousse-mégot, allez comprendre.

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    • Répondu par Richard (Teljem) le 15 juin 2016 à  07:14 :

      Au festival de Cannes le scandale et l’agitation est lié aux films, aux oeuvres, c’est ça qui attise les passions, mais pour Angoulême le scandale est autour de l’organisation, les affaires de subventions, d’argent public et de sociétés privés, les luttes de pouvoirs... c’est beaucoup moins glamour, c’est sûr.

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      • Répondu le 15 juin 2016 à  08:18 :

        Angoulême n’est pas un festival pour mettre les auteurs et les œuvres en avant, il y en a trop. La star dont on parle, c’est Franck Bondoux.

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  • Angoulême 2017 : L’Association du FIBD et le vrai patron du Festival
    15 juin 2016 08:12, par Question pertinente (ou pas)

    Ca n’interpelle personne qu’un fils d’un fondateur du Festival s’oppose à une fille d’un fondateur du Festival ?

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    • Répondu par MP le 16 juin 2016 à  14:02 :

      Non, népotisme ordinaire.

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      • Répondu le 18 juin 2016 à  13:17 :

        Tout à fait ordinaire dans une république bananière. Ce qu’est devenue la France.

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    • Répondu par Zot ! le 26 février 2017 à  20:02 :

      Je ne comprends pas. Delphine est la fille de Francis, ok, mais qui est le père de Franck ?

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  • Alors que le FIBD 2017 se termine à peine,l’aventure continue en coulisse,palpitante et épique comme il se doit :http://www.sudouest.fr/2017/02/23/nouvelle-association-bd-la-pression-monte-3221936-813.php ,avec suspense, rebondissements ,confrontations et états d’âme ...Sans oublier bien sûr les guest-stars surprise.Délice supplémentaire ,avec la question de savoir "qui sont les gentils ,qui sont les méchants" ?

    Ce qui nous amène logiquement à conclure avec la plus belle formule à jamais utilisée par la BD : à suivre...

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  • Le feuilleton continue.
    Franck Bondoux, directeur général de 9eArt+ la société organisatrice du festival versus Guy Delcourt, patron des éditions Delcourt, président du groupe BD du Syndicat national de l’édition (SNE) et secrétaire de la nouvelle Association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême :http://next.liberation.fr/livres/2017/02/26/angouleme-le-festival-dechire_1551178?xtor=rss-450&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
    Le camp du bien contre le camp du mal ? On sait que dans tout art narratif le phénomène d’identification est la base de l’édifice,donc en fonction de ses sensibilités - et de ses intérêts - chacun reconnaîtra les siens et se positionnera.
    La tension dramatique monte d’un cran.
    A suivre...

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  • Comme promis l’action reprend de plus belle,entre en scène par la porte de devant celui qu’on espérait,et c’est pas une blague !En face,le grand méchant vilain aux éternelles ambitions hégémonistes ne peut plus se cacher.
    Coalition du complexe industrio-gouvernemental -bientôt les militaires !-contre les tenants du tout bio ? Les exigeants contre les faiseurs ? Dorénavant les polarités se précisent :https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10154960604773847&set=pcb.10154960684638847&type=3&theater.

    A suivre....

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    • Répondu par Pascal Aggabi le 2 mars 2017 à  16:05 :

      Une habile tentative de détournement du consortium industrio-militaro (?)-gouvernemental si âpre au gain avec ses hommes en gris,pour brouiller les pistes et faire taire la vérité ?Voici en toute indépendance le bon lien,pour certains modèles de tablettes,qui aidera tout le monde à y voir plus clair sur les forces en présence : https://www.facebook.com/jeanchristophe.menu/posts/10154960684638847

      A suivre...

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