Emmanuel Guibert, c’est un talent de conteur, un dessin fabuleux, une empathie faite homme et un charisme fou. Le plus solaire des créateurs de la « Nouvelle Bande Dessinée » n’est tapageur, ni dans son dessin, ni dans ses apparitions publiques ; il n’est ni un donneur de leçons, ni un misanthrope aigri.
L’inauguration du Festival qui a lieu le mercredi soir a été, cette année particulièrement, une véritable tannée. Campagne municipale oblige, les élus régionaux, diserts comme des maires de Champignac, y allaient chacun de leur discours à rallonge. Franck Bondoux, le délégué général du Festival qui passait avant la remise du Grande Prix a très vite senti qu’il fallait la faire brève et céda la place au lauréat de l’année : Emmanuel Guibert.
Et celui-ci, plutôt que de nous asséner des remerciements lénifiants préféra pousser la chansonnette : « Du Luis Mariano, du Dario Moreno… » expliqua-t-il. Des chansons plutôt que des discours… On devrait faire cela plus souvent.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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Photos : Cédric Munsch - ActuaBD
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