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Angoulême 2023 : Exposition de Ryōichi Ikegami, à corps perdus

Par Malgorzata Natanek le 30 janvier 2023                      Lien  
Cette année le Festival d’Angoulême a été marqué par une exposition autour des travaux de Ryōichi Ikegami. Vous ne connaissez pas ? Mais si : c'est le dessinateur de "Sanctuary", "Crying Freeman", "Trillion Game"... Les visiteurs peuvent se plonger dans l’univers du mangaka à travers plus de 200 planches originales exposées. Si vous n'avez pu la visiter pendant le festival en raison de l'affluence, bonne nouvelle : l'expo se tient jusque fin mars au Musée municipal d'Angoulême, et elle vaut le détour !

On vous avait averti : l’expo L’exposition Ryōichi Ikegami, À Corps Perdus était l’un des événements incontournables du FIBD 2023. Petit retour, histoire de vous mettre l’eau à la bouche...

Le parcours commence avec un avertissement qui permet de remettre dans le contexte le travail de Ryōichi Ikegami. En effet, en tant que visiteur en 2023, il est important de comprendre que ses œuvres du siècle dernier dépeignent une vision bien différente de la nôtre.

Angoulême 2023 : Exposition de Ryōichi Ikegami, à corps perdus
© Ryōichi Ikegami

Une première partie se consacre donc à l’évolution du style du mangaka et explique la façon dont il a trouvé son trait. Une rétrospective qui met donc l’accent sur son sens de la composition et des expressions. Tout cela en s’appuyant sur ses travaux des plus anciens aux plus récents.

© Ryōichi Ikegami
© Ryōichi Ikegami
© Ryōichi Ikegami / Photo de Stéphane Grobost

Une autre partie est dédiée à ses collaborations les plus emblématiques avec des scénaristes. On retrouve notamment son travail avec Shô Fumimura et Buronson (Sanctuary) ; Tetsu Kariya (Otoko gumi) ou encore avec Inagaki Riichiro (pour Trillion Game qui est toujours en cours). Une autre façon de comprendre sa progression et les diverses facettes de ses créations visuelles adressées à un public adulte.

© Ryōichi Ikegami
© Ryōichi Ikegami

Pour finir, le visiteur découvre différents thèmes récurrents dans ses créations : la mode, le pouvoir, le corps et les tatouages. L’anatomie ainsi que le mouvement sont donc au centre de ses préoccupations. Il a une réelle maîtrise de la décomposition du mouvement et de la représentation du corps humain. Le choix des dessins témoigne également de sa compréhension pour l’importance des tenues vestimentaires dans ses œuvres.

© Ryōichi Ikegami /Photo de Stéphane Grobost
© Ryōichi Ikegami

L’exposition rend vraiment justice à l’immense talent graphique de Ryōichi Ikegami. Son parcours donne les outils pour cerner l’évolution de son style et pour comprendre son univers. Une déambulation intelligemment mis en scène avec une très belle sélection des planches. À voir, jusque fin mars.

(par Malgorzata Natanek)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782344052556

L’exposition "Ryōichi Ikegami, À Corps Perdus" se tient au Musée municipal d’Angoulême jusqu’au 12 mars 2023.

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L’article de Florian Rubis "Angoulême 2023 : Ryōichi Ikegami, Big Boss des mangas de genre et parrain de la cinquantième édition"

Glénat Glénat Manga Kazé ✏️ Ryoichi Ikegami à partir de 13 ans Angoulême 2023
 
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