Dès la première salle, on est plongé dans une ambiance spatiale et psychédélique. Les murs sont noirs, les enceintes jouent du Jimi Hendrix et l’on est tout de suite impressionné par la taille des originaux. On comprend mieux pourquoi les planches du grand dessinateur de science-fiction sont aussi détaillées. On retrouve aussi de véritables tableaux qui s’intercalent entre les planches cultes et mettent à l’honneur les grands personnages de l’œuvre de Druillet.
L’exposition est très bien construite. Elle débute par un placard clair et une citation de Druillet himself ! Le cheminement intellectuel dans l’exposition se fait exclusivement à travers les placards qui sont au nombre de six. C’est donc une exposition à la narration épurée mais très claire dans laquelle on apprend vraiment beaucoup de choses.
Un exemple d’anecdote marquante, c’est celle liée à Star Wars. Druillet a marqué l’imaginaire de la science-fiction au cinéma mais il a aussi tout simplement été siphonné par George Lucas. La scène du bar de Star Wars vient en fait de son album Le Mystère des abîmes.
Si les placards de l’exposition sont clairs, le chemin quant à lui est assez tortueux. Cela donne un petit côté labyrinthe qui va très bien avec l’œuvre kafkaïenne de Druillet. Si l’on veut avoir encore plus de sentences de Druillet, on peut aussi se procurer le catalogue d’exposition qui prolonge le plaisir d’une exposition qui restera dans les annales du festival.
(par Kelian NGUYEN)
(par Louis GROULT)
(par Oussama KARFA)
(par Stéphane GROBOST)
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Expos Druillet - Musée d’Angoulême
Du 26 janvier au 12 mars 2023
Chapelle Druillet
Du 26 au 29 janvier 2023
Photos : Stéphane Grobost
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