Moins nombreuses qu’à la concurrence, les nouveautés des éditions Futuropolis restent, pour la plupart, œuvres d’un panel d’auteurs que la maison parisienne suit depuis sa relance en 2005. C’est ainsi que l’on retrouve dans l’office du mois d’août quatre titres de fidèles.
On pourra découvrir le deuxième volet des « Enfants de Jessica », spin-off du « Pouvoir des Innocents », signés du duo Hirn & Brunschwig, qui est de l’aventure depuis le début de la renaissance du label Futuropolis. Jean-Claude Denis, récent Grand Prix du Festival d’Angoulême, revient avec une nouveauté intitulée « Zone blanche », sorte de polar existentialiste.
Pierre Wazem signe « Mars Aller Retour », come-back autocritique à la bande dessinée, après cinq ans d’absence. Enfin, on appréciera la seconde collaboration entre Aude Samama et Denis Lapière, trois ans après « Amato », pour « À l’ombre de la gloire », drame dans le milieu de la boxe, terreau formidable pour les histoires.
En septembre, Futuropolis publiera une nouvelle histoire dans le milieu du cyclisme réalisée par Lax, devenu maître en la matière. Ele s’intitulera « L’Écureuil du Vel’d’Hiv’ ».
Philippe Dupuy & Loo-Hui Phang signeront un roman graphique hors norme de 432 pages : « Les Enfants pâles » qui retracera l’errance d’une vingtaine d’enfants livrés à eux-mêmes, fuyant un monde dévasté par la crise et la famine.
En octobre, Emmanuel Lepage signera « Un Printemps à Tchernobyl » tandis que la grande fresque historique « Mattéo » de Jean-Pierre Gibrat se verra compilée en un premier recueil réunissant les deux premiers volets.
En ce début d’automne, on découvrira également les suites de deux séries en cours scénarisées par Kris, « Un Sac de billes » avec Vincent Bailly d’après Joseph Joffo, ainsi que le quatrième volume de « Notre mère la Guerre », âpre récit dans les tranchées dessiné par Maël.
C’est du côté de la dernière cartouche de la rentrée que les curieux iront fureter. Un album intitulé « La Survie de l’espèce » réunira l’économiste Paul Jorion et le dessinateur Grégory Maklès, célèbre dans la communauté World of Warcraft pour ses strips « Stevostin », présentant un miroir déformant face à l’histoire de l’économie de marché.
Au vu du programme de ce trimestre de rentrée, Futuropolis continue a développer une ligne d’un néo-classicisme haut de gamme, en proposant un espace privilégié à de grands auteurs confirmés.
(par Morgan Di Salvia)
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