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Apocalypse - T1 : Les plus grands naissent posthumes - Par Malnati - Ed. Maghen

Par Laurent Boileau le 1er octobre 2008                      Lien  
Après {Ewen} et {Les Nuits écorchées}, Daniel Maghen publie, dans sa collection Bande Dessinée, {Apocalypse}, un récit noir signé Loïc Malnati.

Après l’Apocalypse, le monde est dévasté. Dans ce panorama de haine et de destruction, des hordes de cyclopes sanguinaires traquent les humains survivants. Guidés par le gouverneur Abbadon, les hommes se sont réfugiés dans une immense faille rocheuse, appelée la Grande Fosse. La belle Païli semble avoir été élue pour libérer l’humanité de ce monde de haine et de destruction. Mais avant de comprendre l’étendue de sa mission, elle devra percer les secrets de sa propre existence et ceux de sa famille…

L’univers imaginé par Loïc Malnati est en effet apocalyptique. Peuplé de démons vampires ou de bébêtes repoussantes, il n’offre pas une vision d’avenir très réjouissante à notre humanité ! Au milieu de ces ténèbres, les visages d’enfants et la beauté de l’héroïne sont une bouffée d’oxygène. Paradoxes : le papillon est un instrument des ténèbres et la survie de Païli viendra d’un démon.
Apocalypse - T1 : Les plus grands naissent posthumes - Par Malnati - Ed. Maghen
Le graphisme adopté par l’auteur est hyper-réaliste. L’esthétisme développé est sombre, gothique et cru. Si ce genre de récit ne vous attire pas de prime abord, vous pourriez être surpris de ne pas décrocher une minute. Malnati tient en haleine son lecteur, que celui-ci aime ou non les histoires sanguinolentes de fin du monde.

(par Laurent Boileau)

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8 Messages :
  • Merci Monsieur Boileau pour cette présentation
    2 octobre 2008 00:32, par François Pincemi

    d’un album que l’on a beaucoup vu récemment en publicité dans la presse BD. Je ne suis pas vraiment partisan de science-fiction apocalyptique, il est vrai que la page montrée semble aussi gore que glauque, mais on peut voir que le dessinateur a soigné son travail et qu’il a passé du temps sur la mise en couleurs. Je jetterai donc un oeil (ou plutôt, un regard, je ne voudrai pas me retrouver borgne !°) sur les quatre premières pages de cet album, et si la lecture s’avère aussi passionnante que vous le sous-entendez, je l’achèterai pour encourager ce travail méritoire.

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    • Répondu le 2 octobre 2008 à  18:46 :

      je l’achèterai pour encourager ce travail méritoire.

      C’est une très mauvaise raison d’acheter un livre, il y a du travail mais ce n’est pas bon pour autant. Nous voila revenus aux pires heures de Jéronaton !

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      • Répondu par François Pincemi le 3 octobre 2008 à  01:32 :

        Qui êtes vous pour juger aussi durement un travail aussi soigné ? Sans doute un grand Maître de la trempe d’un Tardi, Moebius, ou Bilal. Dommage que vous n’ayez pas eu le courage de signer votre post lapidaire, sinon le jeune dessinateur aurait pu bénéficier de vos précieux conseils.

        Pour autant, c’est le public réel qui décidera de l’avenir de ce livre. Et compte tenu des frais d’impression d’un bel album cartonné couleurs, il se chiffrera sans doute en milliers...

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        • Répondu le 3 octobre 2008 à  15:46 :

          Si je ne m’abuse, il disait juste que ce n’est pas parce qu’il y a du travail que c’est bon pour autant (en général) Ce qui est simplement une remarque inutile. Pour ce qui est de l’hyper-réalisme, des fois c’est quand même très poussé ! voyez son blog : loicmalnati.blogspot.com
          Et en l’occurrence il y a du boulot, et du bon !

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          • Répondu par François Pincemi le 4 octobre 2008 à  18:05 :

            Exact, je rappelle que Loïc Malnati a déjà signé une bonne dizaine d’albums chez divers éditeurs (Soleil, Bamboo, Humanos et Glénat, de mémoire), donc il s’agit d’un jeune auteur qui monte. De plus, je trouve qu’il faut donner leur chance aux petits éditeurs qui prennent des risques en sortant des sentiers battus, en proposant des livres à l’esthétique affirmée.

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        • Répondu par shagery le 13 juillet 2015 à  12:04 :

          Je rebondis tardivement sur ce post mais j’étais en quête d’un second tome. Je suis en désaccord avec vous sur ce point.
          Il n’est pas nécessaire d’être soi-même un maître de la BD ou un auteur pour pouvoir apprécier une œuvre. On peut très bien apprécier Miles Davis ou pas...
          L’amateur réagit face à une œuvre qui lui parle et le fait réagir. Si il l’aime tant mieux, mais il peut aussi la détester, c’est une affaire de goût personnel. Le travail de Malnati est parfaitement critiquable si argumenté.

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  • faudrait peser chaque mot et éviter de galvauder des termes : cette BD n’a rien de "hyper-réaliste" ! elle est juste "réaliste" comme des centaines d’autres...
    l’hyper réalisme c’est quand l’oeuvre ressemble comme deux gouttes d’eau à une photo, genre Antonio López García en peinture.

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  • J’ai adoré cette bd, je recherche un moment d’évasion, et c"est exactement ce que cet ouvrage donne ! Je ne parle que de moi et de mon ressenti. Bravo !

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