En ce temps-là, on publiait des « livres-disques », des albums illustrés accompagnés d’un vinyl 33 tours. Les jeunes d’aujourd’hui ne savent même plus ce qu’est un 33 tours et peut-être qu’un jour, ceux de demain ne sauront plus ce qu’est un livre. Mais Astérix ne sera pas oublié, et c’est là une des motivations à faire reparaître un titre comme celui-ci.
Ce récit illustré d’Astérix -ce n’est pas une bande dessinée, on l’aura compris- intitulé Le Menhir d’or était une histoire écrite pour un « livre-disque » publié en 1967 et jamais réédité depuis. On y retrouve toute la verve de René Goscinny et la maestria du dessin d’Albert Uderzo.
Assurancetourix est au centre de l’intrigue qui s’est inscrit à un concours de chant de bardes à la Forêt des Carnites pour tenter de gagner le Menhir d’or. Astérix et Obélix l’accompagnent pour assurer le service d’ordre d’un concert qui s’annonce comme un assassinat de Mozart, s’il était né en 50 avant J.-C… Soudain, les Romains entrent dans la danse... Ils ignorent que, comme Mozart, ils vont valser !
Outre que l’on retrouve dans cette histoire la qualité unique de dialoguiste de Goscinny et son sens inné de la formule, avec un dessin d’Uderzo qui est alors au top, ce sont les références qui font sourire le lecteur plus âgé que je suis : « Menhir Montant… - Mais oui, Madame – C’est là que j’ai laissé mon cœur… » C’est une parodie d’une célèbre chanson de Charles Trenet sur Ménilmontant, le quartier de Paris qu’il a connu dans les années 1930 et où est né Maurice Chevalier. Et cela ne nous rajeunit pas, ma bonne dame !
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(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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Astérix : Le Menhir d’or – Par René Goscinny et Albert Uderzo – Éditions Albert-René. 9,90€
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