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Awrah – La Rose des sables - Par Koehler, Simon, Erkol, Raives – Daniel Maghen

Par Laurent Boileau le 24 juillet 2009                      Lien  
Après l'Acadie (avec Canoë Bay), les éditions Daniel Maghen nous offrent un nouveau voyage : l'Irak du début du 9è siècle. Awrah est un élégant conte d'Orient au graphisme teinté à l'ancienne.

Sous le règne de Haroun-al-Rachid, vers l’an 800, Tahar est un jeune garçon exerçant la profession de voleur dans la ville de Bassorah. Alors qu’il vient d’être arrêté, l’homme le plus respecté de la ville, le Maître Nassim el Abar, lui offre sa protection, l’accueille dans sa maison et le considère bientôt comme son fils.

Quelques années plus tard, la jalousie de Mounir, le fils naturel de Nassim et l’apparition de Nadia, une jeune berbère à la beauté envoûtante, provoque une tragédie…

Une histoire d’amour. Deux hommes aiment la même femme : un fils adoptif et son père. Au milieu de ce trio, un fils naturel jaloux. L’histoire est donc immanquablement tragique.

Le récit scénarisé par Fuat Erkol et Christian Simon n’a en soi rien de grandement original, mais la beauté des décors et ce ton délicieusement rétro donné par le dessin d’Ana Luiza Koehler et les couleurs de Guy Raives charment le lecteur. Le dépaysement et le voyage dans le temps sont au rendez-vous de cette série éditée par le galeriste parisien Daniel Maghen.

(par Laurent Boileau)

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3 Messages :
  • Cette BD m’a rappelé du très vieux Cuvelier, elle m’a aussi fait penser à Ishum de Franz et Odrade dont on a jamais eu la fin.

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    • Répondu par Luc le 25 juillet 2009 à  11:17 :

      Un mélange réussi de classicisme - le trait rappelle un peu celui de Cuvelier- et de modernité - la mise en scène est très cinématographique et actuelle. On est vite plongé dans l’ambiance, on s’y croirait. C’est un beau voyage dans l’espace-temps. Les personnages, quant à eux, sont attachants, et l’histoire va crescendo jusqu’à un final qui nous donne l’envie de connaître la suite avec impatience.

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      • Répondu le 25 juillet 2009 à  15:11 :

        Ni classicisme ni modernité, c’est juste super ringard, comme si on avait exhumé une vieille bande de Coq Hardi ou d’un truc des années 40.

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